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université - Page 4

  • La renaissance du Journal de Genève?

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    aventinus rachète le temps et Heidi.jpgLes banquiers privés renflouaient déjà le vénérable Journal de Genève jusqu'au jour où leur soutien disparut. Avec lui le plus vieux journal de Genève, dont on peut consulter les archives en ligne. Juste avant la fin du XXe siècle, on maria sa rédaction avec celle du Nouveau Quotidien, créé lui par Edipresse et Ringier, et c'est ainsi qu'advint Le Temps.

    Aujourd'hui Ringier vend Le Temps à la fondation Aventinus, présidée par François Longchamp, l'ancien et premier président durable du Conseil d'Etat genevois (le dernier aussi puisque les Genevois ont corrigé le plagiat vaudois des Constituants genevois en rétablissant le tournus annuel de la présidence). Sur le plan opérationnel, c'est Eric Hoesli, le premier patron du Temps, qui est à la manoeuvre. 

    Et Le Temps, augmenté du dernier né des médias d'ici, Heidi.news, migrera de Lausanne à Genève, deux quartiers jaloux l'un de l'autre de la métropole lémanique*. Pas en toute transparence, note l'ancien rédacteur en chef de feue La Suisse, Philippe Amez-Droz, ce midi sur la RTS (et dans la TdG): aucun chiffre, fait-il remarquer, ne figure dans les communiqués de presse. Que vaut Le Temps?

     

     

     

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  • Liberté d'expression, la France boycottée

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    sofiane hanouna paty.jpg

    Liberté où est ta victoire? La France fille aînée de l'Eglise est désormais, depuis peu, le chevalier de la laïcité de combat qui fait de la caricature des religions la pierre angulaire de la liberté d'expression. Et bien évidemment des pays, où l'islam est religion d'Etat, s'offusquent, appellent au boycott de la France. Des croyants (ou qui croient l'être) se vengent, menacent cette Marianne impudique, prétentieuse, applaudissent ces parents bosniaques qui ont tondu leur fille parce qu'elle fréquentait un chrétien. La République vient d'excommunier cinq membres de cette famille, comme Rome excommuniait dans ses pires heures, comme tous les fondamentalistes croyants ou athées bannissent, tuent, condamnent au silence, au Goulag, aux camps de redressement.

    Je ne reconnais pas la France des Lumières dans ce combat de coqs où la cervelle du gallinacée semble avoir pris place dans la tête de trop d'humains de ce pays voisin que j'aime. 

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  • La France, ses saints et ses martyrs

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    hommage à samuel paty.jpgEvidemment, l'assassinat d'un enseignant est un acte innommable. Le meurtre de tout homme l'est. Tuer un humain est un blasphème, nous explique le prof Michel Grandjean dans une tribune publiée par la Tribune de Genève, car l'humain est à l'image de Dieu et "blasphémer, c’est porter atteinte à l’honneur de Dieu". Le blasphémateur est donc l'assassin et non le caricaturiste ou l'enseignant ou le journaliste qui montre la caricature. Tout meurtrier est blasphémateur.

    La démonstration est subtile. Trop sans doute pour renverser le point de vue ordinaire de bon nombre des croyants (et pas seulement en Dieu): est blasphémateur celui qui s'en prend au sacré, c'est à dire à ce que des hommes ont cru, compris, déclaré comme sacré d'une révélation. Le fait est que Jésus, dont les chrétiens se réclament, n'a laissé aucune trace écrite. Dieu, YHWH ou Allah non plus. Bouddha si mais c'était un homme. 

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