Gross Genf. Je trouve cette étrange expression sous la plume de mon confrère Pascal Décaillet à propos de la relance par trois écolos, dont le président du Grand Conseil vaudois, le député de Nyon Philippe Martinet, de faire jouer au stade de Genèe le club de football haut-savoyard ETG, Evian (ville de son sponsor) Thonon (ville de son terrain avant que sa montée en Ligue 1 ne l'oblige à trouver refuge à Annecy) et Gaillard (ou les Croix de Savoie sont nés).
Le journaliste, dont on suppose qu'il est contre cette invasion sportive, mais ne paraît pas s'offusquer que toutes les équipes soient formées de joueurs mercenaires sans frontière, en profite pour ressasser un de ses thèmes favoris: la dictature des élites qui nous gouvernent, qui décident à notre place sans consulter le peuple. Horreur! Véritable crime majeur de lèse démocratie dans ce pays qui continue de croire que le pouvoir est au bout du bulletin de vote. Thème porteur de tous les populismes au demeurant qu'il soit de la gauche extrême ou de la droite extrême.

Dans n'importe quelle pizzeria de Genève, on vous propose spontanément du Chianti, du Valpolicella, Montpulciano, des vins au litre, ailleurs du Beaujolais, du côte du Rhône, et enore du Goron et de la Dôle, en blanc du Vaudois ou du Fendant. Plus rarement du Genevois, sauf dans les bistrots de campagne et dans les troquest branchés où le verre de vin coûte 5, 6 ou 7 francs, quand les Européenns, Allemands, Autrichiens, Hongrois, déversent des chasselas - la spécialité romande - à moins d'un franc le litre sur le marché national. Cherchez l'erreur...