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Pays, paysans - Page 19

  • Migros ment-elle par omission?

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    image.jpegLa pub Migros, Coop, Denner et autres Lidl et Aldi est incontournable sur notre RTS (243 millions de publicité par an, un petit quart de son budget) et dans la presse.

    Tous ces grands détaillants nous convainquent à longueur de spots qu'ils sont les défenseurs de l'agriculture de proximité, de la région. Grâce à eux, les poules ont le sourire aux lèvres (une formule qui dans la bouche de  ma grand-mère voulait signifier une utopie), les carottes poussent avec amour et sont transportées à bicyclette, les bœufs broutent dans les prairies fleuries et ne trépassent jamais. Bref, grâce à MiCoDi, les consommateurs font coup double: ils mangent sain et les paysans vivent bien.

    L'envers du décor, on le découvre au détour d'un article publié dans le dernier Agri, l'hebdomadaire des paysans romands.

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  • Au bar PMU "Le France", Salvan, Munich et François Lavergnat

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    image.jpegJadis, la frontière entre la commune de Compesières, qui devint genevoise et suisse en 1816 (trois jours de fête durant le prochain Jeûne Genevois) et celle de Collonge-sous-Salève, qui, elle, demeura savoyarde, partie du royaume de Piémont Sardaigne, avant de devenir française en 1860 et frontalière depuis que Geneve draine près de 100'000 travailleurs d'un même bassin d'emploi, mais non résidents dans le canton...  Jadis donc, la frontière passait le long de la route d'Annecy.

     

    Deux tiers du village de La Croix-de-Rozon étaient donc sur le territoire de Collonge. Aucune maison n'existait en 1816. Il est devenu de part la volonté du Grand Conseil genevois qui déclassa quelques hectares (bien moins que dans d'autres lieux) le plus gros village de la commune de Bardonnex, elle-même née du divorce de Compesières d'avec Perly en 1821 et du divorce d'avec Plan-les-Ouates en 1851...

     

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  • Ecosia, le colibri et la Sicile

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    Italie : des incendies, poussés par un vent fort, ravagent le nord de la Sicile

     

    Le colibri, c'est le mythe du pompier qui s'en va porter sa goutte d'eau contre l'incendie qui dévaste son environnement et qui se dit que si tous les colibris copiaient collaient sa bonne action, on viendrait à bout de l'incendie. Quand on visite la Sicile, on est frappé par les collines et les montagnes dénudées. Des siècles de razzias, d'exploitation, de rapines et d'incendies, pas tous naturels... Le parc naturel qui domine Cefalu vient d'être carbonisé. La mafia aurait lâché des chats arrosés de pétrole dans la garrigue. La montagne est brune et noire jusqu'aux portes de la cité.

     

    Les nouveaux conquérants débarquent sans armes mais pas sans ambitions. Comme leurs prédécesseurs, ils suscitent la crainte des populations autochtones. On les parque loin des circuits touristiques, sans trop savoir qu'en faire. Les renvoyer pour une part, les distribuer dans d'autres nations du puzzle européen qui n'en veulent pas.

     

    Et l'on se dit, dans un raccourci sans doute trop raccourci, que la Banque centrale européenne qui nourrit chaque mois de dizaines de milliards d'euros l'ogre pâque machine financiere et économique pourrait en distraire un pour cent pour payer des travailleurs affectés au reboisement des collines, ici en Sicile et ailleurs, s'inspirant entre autre du modèle israélien. 

     

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