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Au bar PMU "Le France", Salvan, Munich et François Lavergnat

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image.jpegJadis, la frontière entre la commune de Compesières, qui devint genevoise et suisse en 1816 (trois jours de fête durant le prochain Jeûne Genevois) et celle de Collonge-sous-Salève, qui, elle, demeura savoyarde, partie du royaume de Piémont Sardaigne, avant de devenir française en 1860 et frontalière depuis que Geneve draine près de 100'000 travailleurs d'un même bassin d'emploi, mais non résidents dans le canton...  Jadis donc, la frontière passait le long de la route d'Annecy.

 

Deux tiers du village de La Croix-de-Rozon étaient donc sur le territoire de Collonge. Aucune maison n'existait en 1816. Il est devenu de part la volonté du Grand Conseil genevois qui déclassa quelques hectares (bien moins que dans d'autres lieux) le plus gros village de la commune de Bardonnex, elle-même née du divorce de Compesières d'avec Perly en 1821 et du divorce d'avec Plan-les-Ouates en 1851...

 


 

Réfugiée économiquee descendue de Beaumont, ma famille s'installa dans la première moitié du XIXe siècle à Landecy, enclave protestante (ce dont témoigne encore un cimetières depuis longtemps abandonné mais dont il reste des vestiges, tout à côté du hangar Barthassat où a lieu Festiverbant)... 

 

Cette vie à la marge est aussi celle de Francois Lavergnat que j'ai revu hier au bar PMU le France, à deux pas de la frontière actuelle. 

 

Je vous en parle parce que François, longtemps paysan à Troinex, aujourd'hui résident à Bossey, (deux villages qui appartenait à la même commune avant 1816 avec Veyrier et Le pas de l'échelle) a lutté toute sa vie pour deux causes:  pour les zones franches et contre les mouvements sectaires décervelant, genre temple solaire et scientologue.

 

Au kiosque du bar PMU, je venais d'acheter pour 1€50 un opuscule d'une vingtaine de pages dont le titre et la fabrication fait maison avaient attiré mon attention.

 

En en m'asseyant en face de François Lavergnat et d'un verre d'Apremont, je partageais la table François Lecombat - un bon client, m'avait dit la kiosquière - l'auteur de l'opuscule. François y rappelle son combat contre la scientologie qui détruisit sa famille. On mesure combien les attentats terroristes d'aujourd'hui, qu'ils soient le fait de vieux endoctrinés, de radicalisés last minute ou d'autres délinquants qui interrogent les tréfonds de l'être, font écho aux meurtres du temple solaire et à l'embrigadement sectaire.

 

Que préconise François? Sa proposition est à la fois simple et ambitieuse. Il faut dit il inculquer et pas seulement exposer les valeurs et les vertus de l'honnête homme à tous et en premier lieu aux jeunes. L'instruction civique est la reine des branches. 

 

En trois mots: Liberté, Egalité, Fraternité, voilà l'endoctrinement auquel il faut se soumettre.  

 

+++: A propos de la frontière de 1816, on lira le blog de Bernard Comoli, fils d'immigré italien, très en prise sur le front syndical du Grand Genève.

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