La France est divisée. En quatre camps de poids pratiquement égaux et qui paraissent irréconciliables. Les proeuropéens, de gauche et de droite, et les antieuropéens, de gauche et de droite, d'une part. Les dégagistes et indignés de gauche et de droite, la grande coalition gouvernementale d'autre part, qu'incarne désormais Emmanuel Macron.
Le nouveau président va sans doute gouverner avec les sociaux-démocrates du parti socialiste, comme Angela Merkel en Allemagne. Combien de militants des Républicains parviendra-t-il à rassembler? C'est une des inconnues de la campagne des Législatives qui s'ouvre et se terminera le 18 juin, le jour de l'appel du général de Gaulle depuis Londres à la France libre...
Loin de la course franco-française de la droite et du centre, la lecture de deux publications agricoles me suggère le titre de ce billet. A côté de la peur du nucléaire qui n'est pas majoritaire en Suisse, mes contemporains ont peur du réchauffement climatique, du chômage, des additifs alimentaires, du terrorisme, des barbares qui s'infiltrent à travers nos frontières, de Trump... et des OGM... (liste non exhaustive et dans le désordre)