Les urbains, donc les Genevois, sont comme des poussins. Lorsque un danger les menacent, ils courent à la première alerte se réfugier sous leur mère Etat-poule. Ce dimanche, deux initiatives (l'une - les aliments équitables - plutôt verte libérale, donc propice aux étrangers à condition qu'ils soient bien élevés comme des Suisses; l'autre - la souveraineté alimentaire, plan Wahlen version XXIe - opposée aux étrangers qui viennent concurrencer les Suisses) ont été plébiscitées à Genève et rejetées en Suisse. Je fais partie du camp des Suisses.
Ce grand écart entre les électeurs (les rats des villes et les rats des champs comme on disait jadis des deux variétés qui composaient l'alors dominant parti radical (devenu PLR)) s'explique entre autres par le rapport que les uns et les autres entretiennent avec la nature.