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Nature, biologie - Page 9

  • "L'ordre cannibale du monde" et le bon vin

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    IMG_3490.PNGLa confrontation Peter Brabeck - Jean Ziegler ce soir sur TTC, une des meilleures émissions de notre chère RTS, est un morceau d'anthologie. Le vieux professeur est toujours là. Il dénonce l'ordre cannibale du monde, celui que représentent, défendent et étendent sans cesse les 500 plus grandes multinationales qui cumulent 52% du PNB mondial. Nestlé est la 27e.

    Ziegler n'a pas tort. Même The Economist, qui n'est pas de son bord, s'inquiète régulièrement de la concentration de la fortune. Dans sa livraison de cette semaine, l'hebdomadaire britannique signale que deux économistes  saisi par l'analyse de Pickety ont exploré des pans survolés par l'eéoniste francais. Oui le système renforce les plus puissants. C'est particulièrement frappant avec les nouveaux riches, les Google, Facebook, Apple et compagnie, qui soit avalent goulûment leurs concurrents, soit les vident de leur substance en copiant leurs bonnes idées. 

    Il n'en a pas été question ce soir. Pas plus que des robots, du capitalisme d'Etat, le capitalisme chinois, celui des petromonarchies,  ou un encore de l'économie des trafics, de la corruption et des mafias.

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  • 15 degrés en 1900

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    IMG_0773.JPGMon appartement est en pleine bise. Il y fait 16 degrés. C'est plus que la température jugeait normal, autour de 1900, à Paris, dans les appartement, si j'en crois ce thermomètre Lardi vu dans une brasserie du côté des Grands Boulevards (cliquer sur l'image pour l'agrandir).

    Son examen attentif indique que la température normale d'une chambre de malade est de 20 degrés. Et qu'à Paris le mercure était tombé à -18 en 1809 et 1830 et -21 en 1871. On sortait alors du petit âge glacière, dont les causes restent sinon inconnues du moins disputées, comme les autres variations du climat d'ailleurs depuis les origines, jusqu'à ce XXIe siècle, an I de l'anthropocène, qui voit en l'homme, le responsable premier des maux qui mettent la création en péril. 

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  • Au commencement était le commérage

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    IMG_3374.PNGDans Sapiens, une brève histoire de l'humanité, Yuval Noah Harari explique comment nous dominons la terre et tout ce qui pousse, nage, rampe, vole dans ce qui ne fut jamais un paradis.

    Le paradis, les dieux, ses saints et serviteurs sont (scientifiquement?) le fruit de notre imagination, laquelle a aussi engendré Peugeot et Google, l'empire romain, le mythe impérial japonais et la démocratie suisse, des constructions intellectuelles, des mythes qui font marcher les humains, assurent la cohésion des nations et des entreprises et qui peuvent être reprogrammés sans réclamer une mutation génétique, qui prend toujours des millénaires à survenir, ce hard codage ne pouvant plus être ensuite modifié que par une nouvelle mutation hasardeuse... 

    Bref, les reformulation de Harari sont stimulantes, même si ce n'est pas toujours très nouveaux et que la ou les surprenantes mutations qui ont produit sapiens dans la lignée homo restent un mystère complet, une explication trop simple, trop darwinienne, un peu comme ces maladies que les toubibs mettent au compte d'un ou de virus. Rebref, Harari n'explique pas pourquoi Neandertal a disparu mais pas les chimpanzés ou les bonobos.

    J'ai même trouvé une définition rigolote des journalistes, une espèces en voie de disparition. 

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