Quand on n'est pas trop bien noté, on a tendance à critiquer le thermomètre. L'Université de Genève n'échappe pas à ce travers. Dans la Tribune de ce jour, elle ne trouve aucun autre argument crédible que "c'est la faute au compteur" pour expliquer le fait qu'elle émarge à la 131e place du classement des 800 universités considérées par The Times Times Higher Education, cinquième en Suisse derrière l'intouchable EPFZ mais aussi derrière l'EPFL, Bâle, Zurich et Berne.
Pire, Pablo Achard refuse de se fixer le but d'atteindre le top 50! "Non, répond il. Nous n’avons pas les budgets pour cela. En outre, ces classements restent partiels et partiaux. Nous préférons mener une politique à long terme et renforcer nos points forts plutôt que de courir après des critères volatils.»
Typique d'une université de seconde zone.