Il y'a dix jours l'imposant Die Zeit allemand - imposant par la taille et par la longueur des articles - ouvrait son édition sur la fin annoncée de deux grands quotidiens d'Outre-Rhin. Le Frankfurter Rundschau et l'édition allemande du Financial Times allaient mettre la clé sous la porte. Pendant ce temps, la France apprenait que ses grands journaux étaient sous perfusion, plus d'un milliard d'euros d'aides multiples, rabais de TVA compris, par année. Du côté suisse l'idée d'une aide modernisée à la presse fait son chemin. Et voilà que le site gratuit du Monde nous apprend ce soir que le premier journal né sous iPad lancé par le magnat Murdoch va lui aussi interrompre sa parution. The Daily n'a pas rencontrė son public. 1)
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Presse: rien ne va plus!
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Et si la Ville nous offrait une tablette?
Elle - la Ville de Genève, minuscule territoire de 16 km2 - veut enterrer les trésors des ses deux musées - MAD et MEG - dans des abris - sans doute antiatomiques - du futur quartier Artamis rebaptisé Carré Vert. Le projet avance à la vitesse du Conseil municipal. Il en coûterait 53 millions, y compris quelques travaux destinés aux fouilles.
Et voilà que la Ville nous propose d'enterrer les livres. Pour 57 millions. On ne calcule pas les coûts de déménagement ni les coûts de climatisation et peut-être les primes pour inconvénients de service que ne manqueront pas de réclamer les travailleurs taupes.
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Agressions, brigandages & compagnie
Dans sa chronique hebdomadaire, Claude Monnier tartine sur le quotidien des urbains qui fait le beurre des quotidiens, parfois la une des médias. Car, sachez-le, chers lecteurs, les écrans dressés dans les rédactions, qui affichent toutes les cinq minutes les audiences de chaque article posté sur le web, attestent une vieille évidence: rien ne vaut les adressions, les vols, la violence urbaine ordinaire et surtout extraordinaire pour doper l'audience d'un canard.
Bref, plus un jour sans son lot de Genevois maltraités, de malfrats arrêtés puis relaxés. Notez qu'ailleurs c'est pire, ce qui permet d'affirmer qu'on ne vit pas si mal ici (Je vais m'attirer des commentaires).