« Le problème est plus profond. Les partis qui représentent les entrepreneurs n’ont jamais voulu que la Suisse dispose d’une statistique et d’une visibilité sur l’état de santé et sur le fonctionnement du tissu économique. En France, les entreprises ont l’obligation de transmettre à une centrale leurs comptes d’exploitation et leur bilan. Ils ne sont pas accessibles au grand public, mais à disposition des autorités. Il suffit d’avoir le numéro d’une entreprise pour connaître son état sur les dix dernières années. »
Gestion publique - Page 5
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Pas pingre, la Suisse... suspicieuse
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Déchets enterrés à grands frais: Bardonnex bouge
Pas de référendum à Bardonnex contre le crédit de 1,35 million pour la nouvelle école sur le champ Mermillod, voté par 12 voix et 4 abstentions le 13 octobre par le Conseil municipal. La future école de Compesières sera vraisemblablement (hélas*) construite sur une parcelle exiguë, perdue dans la campagne, à trois cents mètres du hameau capitale de la commune de Bardonnex, parce qu'aucun élu n'a pas eu le courage de remettre sur le métier le projet bien intégré sous un toit de tuiles (de Bardonnex), lauréat d'un concours d'architectes réalisé en bonne et due forme à la fin des années 90, mais sabordé par un quarteron d'architectes fétichistes, qui ne jurent que par le béton et le cube**.
En revanche, le 8 décembre, un crédit de 230'000 francs pour la construction d'une déchetterie enterrée sur la boucle du bus à Bardonnex n'a pas fait l'unanimité. Le projet est combattu par un référendum lancé par des voisins, dont Laurent Molnarfi, qui a créé un blog Ecopoint Bardonnex pour animer la campagne. Il avait déjà alerté la Tribune. Il est relayé sur son site par Bardonnex Alternative. Le PDC qui détient deux fauteuils sur trois à la Mairie décidera le 12 janvier de son opposition au référendum.
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Alerte je taille, alerte je traite....
Un paysan-vigneron est président de la Confédération, Guy Parmelin, un Vaudois de Bursins (photo) dans le Grand Genève . Un paysan-éleveur est président du Conseil national, Andreas Aebi, un Bernois de Alchenstorf (photo) dans l'Emmental. Tous deux connaîtront-ils un sort heureux en 2021? Sur le front du Covid, sans doute. Le vaccin et le printemps réduiront la pression épidémique. L'économie devrait remonter la pente. On s'orientera sur l'avenir. Lequel? Show must go on et business as usual? Faute d'autres menaces hors la croissance démographique dont le notre contrôle n'est pas à notre portée, le climat redeviendra la rengaine commune car "nous pouvons tous faire quelque chose pour la planète". 2020 deviendra un souvenir qu'on oubliera sauf en 2025, 2030, 2035..., bref à tous les anniversaires qui fournissent aux médias le rituel de la remémoration.
2021 ça sera surtout l'année où les Suisses diront oui ou non à une Suisse délivrée des pesticides dans l'agriculture. On votera le 13 juin sur deux initiatives - «Pour une eau potable propre» et «Pour une Suisse libre de pesticides de synthèse» - contre lesquelles la majorité des paysans est vent debout.
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