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France - Page 44

  • Un Allemand gagne les élections européennes en France

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    europarlement 04 09.pngC'était assez drôle de voir, ce soir sur France 2, le petit Allemand Daniel Cohn Bendit donner des leçons de démocratie européenne aux leaders français tous un peu empruntés à décrypter les résultats d'une élections à la proportionnelle. Un résultat très suisse, où aucun parti ne franchit la barre des 30%. Un résultat où tous les partis se retrouvent malaimés: "Ne faites pas le malain lance Hortefeux à Moscovici et cessez de dire que nous sommes minoritaires: 83% des Français ont rejeté le parti socialiste!"

    Tout le monde fait plus ou moins grise mine sur le plateau. Même la majorité présidentielle qui avec ses 28% essuie tout de même un sacré désaveu. Tout en sortant largement en tête. C'est qu'ailleurs c'est pire. Les socialistes sont lessivés. Bayrou aussi, dont les troupes paient cash l'attaque de l'icône l'autre soit sur France 2. Il n'y a que les Verts et leur futur président (qui assure qu'il ne sera pas candidat contre Sarko en 2012) qui voient la vie en rose et s'imaginent pivot d'une nouvelle majorité anticarbonique au sein des 734 élus du parlement de Bruxrasbourg (Bruxelles, Luxembourg, Strasbourg).

    Sur TF1 qui interrompt rapidement la grand messe des résultats et sur France 2 dont la péroration des politiques est inaudible, pas un mot sur le résultat dans les autres capitales. Pas un mot non plus sur ce qui pourrait être le séisme politique de la nouvelle législature. Les conservateurs, ai-je lu dans le Monde daté du 6 juin, sont en train de couper les ponts avec le Parti populaire européen. Le Portugais Barroso formé à Genève fera-t-il les frais de la recomposition des grands fronts?

    Heureusement il y a Arte. Enfin il devait y avoir Arte. Al'heure où je poste faut que je retourne devant le poste télé, le streaming est surchargé.

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  • La Romandie n'existe pas!

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    suisse romande.pngLa Suisse romande n'existe pas. Pas plus que l'Occident ou le Bonheur. Mais pour nombre de Romands, cette absence de réalité politique est un manque. Ils en font donc une quête, la quête d'un pays, d'un chez soi, d'une identité: comme si être suisse était pour un Romand inconfortable, incongru, inconcevable même. On n'ose plus trop être européen - l'ogre fabriqué de l'administration bruxelloise a fait son oeuvre - ou alors seulement comme on peut être occidental. Dans l'idéal. Alors on reste genevois ou vaudois ou jurassien ou valaisan. Mais le monde a grandi,  le village planétaire est peu ou prou une réalité.

    La semaine dernière un hebdo créé par un éditeur alémanique a remis le couvert pour la cinquième fois: les cent personnalités qui font la Suisse romande. Et de triturer le rêve l'espace d'un jour. A coups d'indicateurs économiques, de discours. Nous serions de ce côté-ci de la Sarine, pour une fois, les bons élèves. Et serions même face à la crise "mieux armés que les Alémaniques". On veut bien le croire. La méthode Coué a vu sa valeur exploser à mesure que dégringolaient les cotations boursières.

    Quant à la Romandie, elle continue de faire rêver ceux qui sont frappés du syndrome de Gulliver, comme l'explique François Chérix, dans un ouvrage un peu laborieux emballé dans une couverture rouge.

    Au fait, quel seraient le drapeau, les couleurs, l'hymne de ce non pays romand?

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  • Sarkozy, maire du grand pari(s), Couchepin syndic de la grande jeune ève?

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    grand pari(s) avec porjet agglo texte.pngParis vaut bien une messe, mais pas Genève. C'est ainsi que le protestant Henri IV renonça à son église pour monter sur le trône de France. Il se fit néanmoins le protecteur sourcilleux des Genevois.

    Genève ne vaut pas une messe, de l'avis du moins du PDC local, qui a récemment refusé de se pacser le temps d'une élection, celle du Grand Conseil, avec le Parti évangélique, parti qui pourtant à Berne fait partie du groupe démocrate-chrétien. N'épiloguons pas sur ses querelles de chapelle.

    Hier, le roi Sarkozy a lancé son grand pari(s), un jeu de lettres comme les Français les aiment, pour faire de la vile lumière "une capitale de la création et des arts". 35 milliards d'euros pour financer les plus grands travaux d'infrastructure en Île-de-France depuis la crétion du RER dans les années 1960.

    Ainsi va la France, les présidents laissent des tracent dans la géographie métropolitaine. Mitterrand fut maire bâtisseur, Sarkozy se veut maire urbaniste. A grands coups (coûts) de métros automatiques et de TGV (comme le montre le plan ci-contre avec à l'échelle la région genevoise). Les architectes eux rêvent d'une ville en vert.

    Et Couchepin, sera-t-il syndic de la grande jeune ève?

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