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France - Page 40

  • Qu'est-ce qu'être Suisse?

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    t-shirt-suisse battra la france.pngQu'est-ce qu'être Français? La question mobilise l'opinion dans l'Hexagone depuis qu'un socialiste devenu ministre de Sarkozy a lancé le débat dans la médiasphère. Pas un jour sans que la question ne soit relancée par un journaliste, longuement chroniquée dans les journaux ou "spontanément" perroquêtée par des politiciens soucieux de plaire au prince. Le site internet  www.debatidentitenationale.fr du ministre Besson fait un tabac. L'identité nationale est le sujet du moment. Le divan national est ouvert;on sait que les cures de psychanalyse peuvent durer longtemps.

    De quoi sans doute détourner l'attention des Français qui voient arriver les fêtes, le crapaud plat, et en ont un peu marre des rois mages qui les gouvernent et leur jurent que "la crise est derrière nous". Tout le monde l'espère, notez-le! C'est comme pour les bonus, le pire est à venir, car la consommation qu'il faut relancer à tout prix, c'est autant de carbone qu'on va cracher dans l'atmosphère et, selon l'autre pensée dominante du moment, c'est pas bon du tout pour notre avenir commun.

    Mais laissons la France à ses états d'âmes. Nous, en Suisse, on n'en a pas. On vote. On vote sur des sujets sérieux: les minarets, le CEVA, les exportations d'armes. La démocratie directe, n'est-ce pas le creuset de l'identité nationale suisse? Qu'en pensez-vous?

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  • CEVA: qui croire?

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    ceva 1894.jpgLa campagne pour ou contre le crédit de 113 millions nécessaire à la réalisation de la liaison ferroviaire Cornavin-Eaux-Vives-Annemasse restera sans doute dans les annales genevoises comme l'une de de celle où les vérités, les demi-vérités et les vrais mensonges se seront mêlés tant du côté des partisans que des opposants. Comment expliquer, par exemple, que le budget du CEVA a pu passer de 950 millions en 2002 à 1,47 milliard en 2009 et qu'on ne vote que sur 113 millions?

    Les opposants ont été pris au piège d'un plan B. C'est le même que celui qu'ils ont proposé avec leur initiative. Il ont déterré le barreau sud reliant La Praille à Saint-Julien. Pas un inconnu ce barreau sud. Du temps, pas si ancien du conseiller d'Etat radical Ramseyer, c'était l'option phare des Genevois. Vers Annemasse, un tram-train, voire un métro automatique léger - celui de Lille faisait figure de pionnier - devait transporter les banlieusards de la cité frontière au coeur de Genève.

    Tous ces projets n'ont pas résisté à l'attrait des millions promis par les CFF en 1912. On ne refuse pas un cofinancement à hauteur de 58%. C'est ainsi que Genève en est revenu à la version lourde du RER Cornavin Annemasse: 17 kilomètres pour six stations, quand le M2 automatique de Lausanne s'arrête quatorze fois sur un tronçon de 5,9 km.

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  • Swissmetro trop en avance. Et CEVA?...

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    swisstxt20091102_11439812_6.jpgMon journal préféré m'apprend ce matin que Swissmetro va mettre la clé sous la porte le 20 novembre prochain, neuf jours avant que les Genevois - au terme d'une campagne de dupes sans précédent n'acceptent - 130 ans après les premières ébauches de la ligne - de relier Annemasse à Cornavin.

    Un milliard et demi de francs - deux milliards disent les opposants - pour dix sept kilomètres, six stations connectées au mieux tous les quarts d'heure (contre 5,9 km, 14 stations et 650 millions de francs pour le M2 automatique lausannois connectées toutes les trois minutes, y a pas photo comme ont dit - lire ici et ). Et les Savoyards qui voudront aller à Cointrin devont souvent changer de train à Cornavin. Même chose pour les Nyonnais qui voudraient se rendre à Annemasse (pour y faire quoi? On se le demande. Il s'arrêteront aux Eaux-Vives pour rire à la Comédie)

    Swissmetro en a fait rêver des ingénieurs des transports et des apôtres de la mobilité moderne et automatique. Il disparaît tout simplement parce que le nombre d'habitants est trop petit en Suisse pour justifier pareil investissement.

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