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France - Page 17

  • Dix mois après Charlie, fusillades terroristes à Paris, état d'urgence en France

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    Vendredi 13 novembre 2015, les marchands de chance ont fait le plein jusqu'à la fermeture à 20h - 127 millions à l'une des loteries, renseigne la tenancière du bar PMU Le France. Trois heures trente plus tard, l'Europe est sous le choc. Des Parisiens sont tombés sous les balles et les explosions d'une bandes de fous lourdement armés.

    Le choc est énorme. La tristesse profonde. Notre compassion va aux victimes et à leurs proches.

    Les questions se bousculent. Les guerres civiles du Proche et Moyen Orient soudain sont dans nos murs. Et nous découvrent démunis. Les forces de sécurité savaient que ce type de scénario pouvait se produire. Ces attaques aveugles - ni blasphémateur ni juif ni journaliste ni politicien ne semblent spécifiquement visés - portent la mort au cœur d'une capitale dont les avions bombardent des cibles de l'Etat islamique en Irak et en Syrie. 

    Qui sont les terroristes? Des Français? La réponse n'est évidemment pas anodine. Est-ce pour autant une rupture stratégique? La preuve de l'incapacité des forces de l'ordre d'empêcher ce genre d'attaque? Peut être. Ce qui est vrai, c'est que nos armées, nos polices, nos systèmes judiciaires sont bien mal préparés face aux nouvelles menaces.

    La France est en état d'urgence. Hollande est grand dans l'adversité. J'habite à la frontière. Sa déclaration m'impressionne particulièrement. Mais ces attaques ne sont pas la guerre. Rien à voir avec l'effroyable Grande guerre ou la Seconde, plus meurtriere et destructriçe encore ni avec ce qui se passe depuis des décennies au Moyen Orient.

     

  • Les Genevois veulent réviser la rétrocession fiscale frontalière

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    sondage retrocession.jpgCertes, on dira que les sondages postés chaque jour sur le site de la Tribune ne répondent pas aux critères des sondages professionnels. Pour les avoir pilotés pendant pas mal de temps et en produire encore aujourd'hui, je peux cependant attester que le résultat produit par les clics des internautes à la question posée est généralement acquis après l'enregistrement d'une centaine de réponses. L'augmentation de la participation ne modifie qu'à la marge le résultat acquis. Le renversement d'une tendance est très rare.

    Le dernier sondage mis en ligne vendredi 4 septembre porte sur le projet du MCG de dénoncer l'accord de 1973 par lequel Genève s'engage à rétrocéder aux communes et aux départements où habitent les frontaliers un tiers environ des impôts que leur employeur genevois prélève sur leur salaire et verse dans les caisses du Canton de Genève. D'emblée le résultat de ce sondage a été très serré. Il est resté ouvert samedi et dimanche jusqu'à 16 heures. A cette heure, il avait enregistré 2190 clics. A-t-il été manipulé?

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  • Le Mouvement contre Genève tire une balle dans le pied du canton et s'en fout

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    Ah, la belle escalade que voilà! On va dénoncer une convention signée en 1973 qui rétrocède à la France environ un tiers des impôts payés à la source par les travailleurs frontaliers à Genève. On se fiche avec cette idée à quatre sous du bordel qu'on met dans la morne campagne des élections nationales du 18 octobre, des holà et des ouh là là des élus d'ici et d'ailleurs. Ce qui compte, pour le Mouvement contre Genève, c'est qu'on parle de lui. Pari gagné!

     

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