Il y a sans doute une infinie variété de façons de réaliser la démocratie. Les Suisses pensent sans doute à leurs mythiques Landsgemeinden locales, dignes héritières de l'agora grecque, oubliant que longtemps les femmes, telles des étrangères en leur cité, en étaient tenues éloignées...
D'autres tiennent pour modèle absolu le communisme où l'abolition de la propriété privée devait libérer les hommes de l'asservissement marchand.
D'autres encore ne jurent que par la République et ses élites et élus - le nouveau clergé laïque - forcément plus éclairés que la masse des gens incultes.
À chaque pays son génie, bon ou mauvais. L'Europe redoute le retour au pouvoir de Silvio Berlusconi. Est-ce de sa faute, au Cavaliere, si aucun autre homme politique (où sont les femmes en Italie?) ne parvient à convaincre une majorité d'Italiens de voter pour lui? Angoissante question pour tous ceux qui voient dans les urnes le pire systèm de choisir son gouvernemente, à l'exception de tous les autres...