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Economie - Page 14

  • Confiner: dans quel sens vous l'entendez?

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    confine di stato.jpgConfiner a deux sens: enfermer et toucher à une limite. Confiner est le mot de 2020. Dans son premier sens, il dit ce que sera peut-être la Suisse demain, de gré ou de force: confinée, enfermée, comme d'autres nations européenne avant elle. Dans son second sens, il dit que la lutte contre le virus atteint ses limites: limite sanitaire, limite économique, limite éthique, limite politique, limite logique.

    60% des Suisses sont pour le confinement, annonce Alexis Favre hier soir sur RTS1, qui n'a donné la parole qu'au camp du confinement. Dont acte. Et pour combien de temps? Être confiné dans un studio sans balcon n'a pas la même résonance que de l'être dans un six pièces ou un maison. Même avec le chant du voisin. Et quoi? On attend l'été que le virus couronné ait le bonne idée comme son compère le grippal de disparaître. Et l'hiver prochain, on fait quoi? On recommence?

    [Note mise à jour à midi]

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  • La confiance est le meilleur antivirus

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    conseil federal 16 mars 2020.jpg

    Comme toutes les crises, celle du coronavirus révèle nos peurs enfouies, ancestrales et même reptiliennes qu'on savait existantes mais qu'avaient gommées des couches de vernis civilisationnel.  Elle met à rude épreuve nos capacités de résilience. Et montre combien nous sommes inégaux face à l'adversité, le choc, le risque. C'est bien connu, la peur est contagieuse. 

    Comment endiguer simultanément un virus, dont les effets ne sont pas (encore?) cataclysmiques, et la peur sans précipiter le monde dans une récession majeure? C'est l'équation impossible que nos autorités doivent résoudre. Pour décrire la situation actuelle, je vous propose l'analogie d'une course de Formule 1. 

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  • Qu'il est difficile d'être un média en temps de pandémie

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    corona virus compteur.jpgAu moins en 2008, on savait qui était le coupable, ces gnomes branchés sur les centres financiers, l'oeil balayant les écrans ou tournent les cours et les indices, le doigt agile achète ou vend d'un clic des millions de papiers, son cerveau rumine la folie de son prochain bonus, tandis qu'ailleurs dans des fermes ultra sécurisées d'autres intelligences dites artificielles achètent et vendent à la vitesse de la lumière. Et soudain le krach et la ruine de millions de gens aux Etats-Unis, l'onde de choc de l'explosion atteint bientôt le monde entier. Il faudra bien dix ans pour s'en relever et bien des banques traînent encore les boulets de ce temps là.

    En 2020, l'ennemi est inconnu, invisible à l'oeil nu, intraçable, sans remède. Il ne se loge pas dans les ordinateurs. Il n'est le fruit de l'avidité, de l'envie d'être riche ou simplement de profiter d'une aubaine. 

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