Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Economie - Page 12

  • Casseroles de mai, mai, joli mai...

    Imprimer

    casseroles.jpgCasseroles du 1er mai. Premier mai syndical.

    Or donc en ce jour béni dédié aux travailleuses et aux travailleurs, le traditionnel défilé sera remplacé par un concert de casseroles, où il s'agira de crier le primat de la défense des ouvriers et des employés. Ce qui est bien naturel. Il y a parmi eux des gens qui touchent des salaires, élevés voire très élevés, grâce à qui Confédération, cantons et communes peuvent financer les services sociaux, l'éducation, la santé, la culture et toute sorte de services publics, dont on imagine pas se départir d'aucuns. Pourtant la pauvreté annoncée - la baisse du PNB - risque bien de sonner l'heure des choix douloureux. La dernière livraison de The Economist est assez inquiétante à ce propos. 

    Casseroles du 4 mai. Lundi des Verts.*

    Lire la suite

  • La pauvreté, les autoroutes, la guerre

    Imprimer

    anneesfolles.jpgOn sait que les années folles ont suivi la Grande Guerre et la grippe espagnole, la seconde ayant fauché plus d'humains que la première.

    Comment l'Europe et le monde se sont-ils relevés de la Grande Dépression de 29-33? La réponse tient en trois mots: pauvreté, autoroute, guerre. Ou si vous préférez chômage (sans assurance, donc migration vers les villes et les soupes populaires), New Deal (Keynes et Roosevelt) et réarmement. Le tous au temps des passions politiques, des fronts, fasciste et populaire, du national-socialisme, du communiste, (eugénisme et homme nouveau), du personnalisme chrétien aussi mais en sourdine (Barth, Maritain, Mounier, Teilhard...)

    Comment allons-nous nous relever de la Grande pandémie 19-20? 

    Lire la suite

  • Un monde meilleur? Que faire à Genève?

    Imprimer

    demain sera meilleur.jpgDans mon village, deux familles ont affiché leur confiance sur leur maison. "Demain sera meilleur*, "Tout ira bien". Les banderoles sont ornées de mains d'enfants.  L'espoir est grand dans une partie de la population. A gauche surtout. Un monde nouveau serait à portée de main.

    J'écoute ce matin l'économiste François Bourguignon, auteur de la Mondialisation de l'inégalité, sur Les Matin de France Culture. Le discours de l'ancien chef économiste à la Banque mondiale n'est pas du tout optimiste. Les Etats sont en train de gravement s'endetter ce qui ne manquera pas d'augmenter la contrainte sur les dépenses publiques - ailleurs que dans la santé - et de pousser à la hausse des impôts. La dette n'est pas une panacée. Même si la France réintroduit l'impôt sur les grandes fortunes, son produit sera loin de suffire. 

    Lire la suite