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Economie - Page 104

  • Le géant vert de plus en plus libéral

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    cadres dynamique.jpgOn savait David Hiler, le géant vert, pas très rose, bien qu'il eut fréquenté les maoistes dans sa jeunesse. Mais le revirement est tout de même spectaculaire. Ce matin dans mon journal préféré, je lis cette réponse de bon sens à l'entretien qu'il a accordé à Marc Bretton à propos de l'accueil des hedge funds à Genève, fort peu goûté par la maire socialiste de la ville:

    - Renoncer au négoce ou à la gestion de fonds aurait un impact destructeur sur l’ensemble de l’économie et de la société. Il n’y a pas d’alternatives. Nous avons besoin d’entreprises exportatrices dans des activités pointues. Mais si certains veulent que Genève se spécialise dans le textile, par exemple, il faudra alors accepter les salaires du Bangladesh!

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  • D'où tu viens, où vas-tu?

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    info mobilités 6 avril caméras.jpgD'où tu viens, où vas-tu? C'est en gros à ces deux questions que tentent de répondre les ingénieurs de la mobilité, dont l'enquête 2011 perturbe ces jours l'écoulement des pendulaires aux frontières du petit canton de Genève.

    On notera cette La Palissade qui dans la plupart des autres villes n'en est pas une, si Genève n'était pas coincé dans des frontières politiques, dont on commémorera tantôt le 200e anniversaire, on ne parlerait pas de frontaliers et les électeurs MCG seraient orphelins et sans doute dispersés dans tous les  autres partis du spectre politique. Ils n'existeraient pas.

    On se demande d'ailleurs pourquoi le conducator d'Onex ne s'en prend pas aux pendulaires de la côte, sans doute parce qu'il espère faire souche en Pays de Vaud. Ces "commuters" - ils parlent le plus souvent anglais au travail - ne viennent-ils pas autant que les habitants de la France voisine concurrencer l'emploi des Genevois?

    Mais là n'est pas le sujet. Revenons à la mobilité au travers d'une frontière qui n'a pas fini de faire des dégats dans les têtes et donc à la question initiale...

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  • Le nucléaire, c'est fini?

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    carte des centrales nucléaires.jpgQuand on se brûle, on devient plus prudent, mais cesse-t-on pour autant d'utiliser le feu?

    Certes, le feu nucléaire est dangereux et ses braises persistantes. Il réclame donc des précautions particulières. Faut-il pour autant le bannir de notre panoplie énergétique sous prétexte qu'un tremblement de terre et un tsunami - c'est lui qui a "éteint" les pompes de secours placées en zone inondable - a détruit trois des six réacteurs de Fukushima? Il n'est peut-être pas inutile de rappeler que la catastrophe n'est pas un accident d'origine nucléaire contrairement à ceux de Three Miles Island et de Tchernobyl.

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