Chaque été, The Economist propose une série "The World if", bien loin des projections habituelles des futurologues, des scénarios envisageables à partir des données connues, bref une incursion dans ce chaos qu'un battement d'aile de papillon peut déclencher. Cette année, les hypothèses vont de si les Etats Unis quittait l'OTAN en 2024 à si les antibiotiques tombaient en panne en 2041, en passant par si la Chine et l'Amérique s'affontaient en mer de Chine, à si les robots prenaient tous les jobs en 2030.
Les auteurs anonymes de Genève 2050 ont cherché à éviter le piège de la simple projection des courbes assises sur le passé. Leurs quatre scénarios relèvent donc un peu de "Genève si", sans toutefois identifier un élément déclencheur précis ouvrant une narration épique du futur. Voici leurs scénarios (page 39 du rapport):