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Démocratie - Page 198

  • Le fusil d'assaut est le minaret des Suisses

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    annabelle armes.jpgLa Suisse va à nouveau passer pour le flambeau du populisme alpin, comme aiment à nous considérer les belles âmes parisiennes et genevoises. Sur Mediapart, le journal en ligne d'Edwy Plenel, l'ancien patron du Monde, Vincent Defait signe un long article sous le titre "La Suisse ce far west européen".

    C'est oublier un fait rebelle, qui a sans doute peser lourd au moment de voter pour ou contre la suppression de l'arme à la maison: le fusil fait partie de ces symboles qui font la Suisse, au même titre que les géraniums rouges, les boîtes aux lettres jaunes, le couteau multilame, le secret bancaire et l'horloge des gares.

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  • Amnistie, régies fusionnées: les Genevois divorcent d'avec la majorité de leurs élus

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    13 fév 11 ge armes amnistie.jpg13 fév 11 ge armes.jpgGenève fera sans doute exception, avec quelques autres villes suisses. Le canton a dit oui, fortement, à l'initiative des femmes qui voulaient refuser à leurs hommes le droit ancestral de revenir à la maison avec leur arme de service. Les Genevois ont accepté l'initiative par 61%. [cliquez sur l'image de gauche pour voir le résultat et ici pour le détail par commune]

    En revanche, les Genevois ont refusé assez nettement le projet d'amnistie fiscale proposée par la majorité de droite du Grand Conseil. Ils ont également renvoyé sa copie au Conseil d'Etat à majorité de droite qui voulait fusionner quatre régies publiques en une régie mamouth. Les PME du bâtiment qui pouvaient craindre du mammouth d'être moins bien considérées ont sans doute fait pencher la balance en faveur d'un non défendu par les défenseurs des locataires. [cliquez sur l'image de droite et ici pour les résultats par communes]

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  • Longet, Studer, Pagani et Berggruen

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    berggruen nicolas.jpgOuh, là, là! Tôt le matin une brochette de politiciens! Pas tous. Nicolas Bergruen, dont j'ignorais le nom jusqu'à tout à l'heure, est un dandy allemand né à Paris, qui a fait ses classes dans une école privée suisse, où il s'est passionné pour Marx, Engels et Sartre entre autres. Il a fait fortune aux Etats-Unis en commençant par spéculer en bourse deux mille dollars empruntés.

    Nicolas Berggruen est aussi l'héritier propriétaire de la chaîne de magasin Karstadt en Allemagne. Il est sans domicile fixe - il passe d'un cinq étoiles à l'autre et naviguant dans ses 40e rugissants il s'est mis en tête de sauver la démocratie occidentale, nous raconte ce matin Cecile Dekervasdoue dans sa revue de presse sur France Culture, qui cite un portrait du golden boy dans le Spiegel page 36.

    La démocratie, qui meurt des combats de coqs du multipartisme, de l'égoisme des électeurs, de leur incapacité à voter pour leurs intérêts à long terme, pour une société durable et solidaire.

    C'est ainsi qu'on en revient à notre brochette de gauche Longet, Studer et Pagani.

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