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Démocratie - Page 142

  • Une bonne guerre....

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    image.jpgLa guerre donc. C'était le titre de l'éditorial du Figaro du 8 janvier. C'est l'option subliminale du journal Le Monde qui consacre toute son édition du 9 janvier à l'attentat qui a fauché 12 personnes chez Charlie Hebdo. Et fait sa une sur le 11 septembre. Le 11 septembre a déclenché la deuxième guerre d'Irak et la chasse à Ben Laden. Avec les conséquences que l'on sait.

    C'était de bonnes guerres, des combats pour la démocratie et pour la liberté. Surtout la liberté du commerce dont les effets peuvent être meurtriers. Aux États-Unis, le Patriot Act n'a pas particulièrement élevé le degré des libertés individuelles... Dégâts collatéraux d'une guerre juste, d'une guerre sainte...

    Tout de même, une bonne guerre, ça remettrait pas de choses en place. Non?

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  • L'état du monde à notre connaissance

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    Nous voilà donc tous des Charlie. Saine réaction face à la brutalité meurtrière de deux hommes qui donc ont "vengé le prophète". Réaction virulente surtout, analogue à celle d'un corps agressé qui mobilise toutes ses ressources pour affronter la menace, expulser le virus. Réaction exceptionnelle donc, comme les Une et les dossiers que les médias déroulent depuis ce funeste mercredi 7 janvier 2014, que d'aucuns ont déjà décrit comme le One Seven de la presse, en référence au Nine Elleven des tours de New York.

    L'image est forte. Est elle objective? 

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  • 2015, élections par-ci, par-là: Grèce, France, Genève, Suisse, GB, Espagne...

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    Capture d’écran 2015-01-04 à 11.29.21.pngOn ne parlera que des pays où les élections ont encore quelques chances de changer sinon le cours des choses du moins les hommes et les femmes - un peu plus nombreuses en politique qu'à la tête des armées tout de même - qui tiennent le gouvernail démocratique. Par ordre d'entrée en scène, la Grèce, la France, Genève, la Grande-Bretagne, la Suisse et encore la France et l'Espagne, l'Italie peut-être... J'en oublie sans doute.

    Dans tous les cas, les populistes de gauche et de droite vont gagner du terrain. Sauf en Suisse peut-être. Partout, sauf en Suisse, la crise économique est profonde, meurtrière. L'avenir paraît bouché et sans espoir à beaucoup.

    Les dettes accumulées dans les dernières décennies, alourdies par le sauvetage des banques (2,5 milliard de francs pour sauver la Banque cantonale à Genève), privent les Etats des moyens d'action classiques. L'Europe va peut-être davantage injecter des fonds dans le circuit, si l'Allemagne y consent, mais, alors que le remède est discuter, il sera sans doute trop tard pour que l'effet s'en fasse sentir et dissuade les électeurs de sanctionner les partis au pouvoir.

    Partout, également en Suisse, une crise de sens désécurise la population. Elle est plus grave. Pour la conjurer, on s'éclate dans la consommation et ont grossi de rancœur.

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