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Dans quel état j'erre - Page 21

  • "Les Huguenots" et la messe à Saint-Pierre de Genève

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    pain et eau.jpgCe mercredi commence le "Ramadan chrétien", le Carême, un temps de frugalité - c'est très à la mode -, de réconciliation - ça l'est un peu moins - , de pardon - évoque-t-on ce mot libérateur dans l'école genevoise?

    A Genève justement, où la pensée dominante impose une stricte et parfois sourcilleuse séparation des églises et de l'Etat, l'événement prend une tournure historique. Ce mercredi des cendres, selon le rite catholique, où les croyants se souviennent qu'ils sont poussière, de cette poussière que le Créateur a façonnée avec l'eau et le souffle pour faire l'Adam, l'humain premier, homme et femme confondu.e.s, jusqu'à ce que Dieu personnifie le masculin et le féminin, et sans doute tous les genres...

    Ce 26 février, mercredi des cendres, donc, Les Huguenots, le maxi opéra de Meyerbeer, est donné sur la scène du Grand Théâtre de Genève. Un événement. Au Ve acte, ont entend le chœur des meurtriers: « Abjurez, huguenots, le ciel l’ordonne!» C'est le massacre de la Saint-Barthélémy, le 24 août 1572. 

    Samedi 29 février, une messe catholique sera dite en la cathédrale Saint-Pierre de Genève, une première depuis 1535, un "signe de bonne santé œcuménique", lit-on sur le site cath.ch, "ni une défaite ni un triomphe" écrit le professeur Grandjean dans la Tribune.

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  • C biffé

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    pfister ppd.jpgAinsi donc le président du Parti démocrate-chrétien suisse veut laisser tomber le C que trop d'électeurs et d'électrices associeraient non pas au christianisme mais au catholicisme, coinçant par trop, aux yeux de Gerhard Pfister, le parti dans un cul de sac: les catholiques vieillissent; et l'église catholique n'est plus la force dynamique qu'elle a pu être après la Seconde guerre mondiale et quelques lustres après Vatican II. 

    En quoi l'abandon de cette référence chrétienne changera-t-il l'électorat du parti centriste? En quoi le biffage du C changera-t-il sa vision de la fédération suisse, de l'Europe, du monde, son programme pour une bonne gouvernance du pays?

    En rien sans doute. Du moins à brève échéance. Ces questions valent pourtant d'être posées et reposées.

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  • Les paradoxes de l'évêque de Genève

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    punaise diabolique.jpgL'abbé Pascal Desthieux ne porte pas la mitre (pas encore?), il est tout de même vicaire à Genève, c'est à dire premier lieutenant de l'évêque Morerod. Son heure de gloire sonnera le 29 février prochain quand il dira la messe en la cathédrale Saint-Pierre, une première depuis 1535. L'affaire n'émeut certes qu'une poignée de Genevois - surtout du côté protestant - qui se demandent quelle punaise diabolique a bien pu piquer le président Daniel Pilly et son Conseil de la paroisse, et Emmanuel Rolland, pasteur du temple où Calvin prêcha la Réforme, pour qu'ils lancent pareille invitation aux catholiques, sans au moins réclamer la réciproque à Saint-Pierre de Rome?

    Dans le dernier Courrier pastoral de l'Eglise catholique de Genève, Blaise Menu, ci-devant modérateur de la Compagnie des pasteur, explique le geste prophétique de son Eglise. Sans se mouiller. Il contourne tous les obstacles et autres questions gênantes comme celles qui furent posées à Saint-Pierre de Genève, le 19 janvier dernier, à l'issue de la cérémonie œcuménique annuelle de la Semaine de l'unité des chrétiens: "Mais comment peut-on accueillir ici une église misogyne, homophobe et menteuse?" 

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