Alors que les partis politiques genevois se mettent en ordre de bataille pour conquérir les cinq sièges de la Mairie de Genève et les 132 sièges des Exécutifs des 45 connunes du canton dont les 906 conseillers municipaux ont été élus le 13 mars dernier, alors que la Constituante se fait remonter les bretelles de manière assez opportuniste par l'ex-maire d'Onex René Longet, je voudrais poursuivre ma réflexion commencée il y a deux bonnes années sur un projet de réforme profonde de la gouvernance des communes genevoises et le mode d'élection de leurs magistrats. Je réponds ainsi à un long commentaire signé "Je dénonce" publié sous le billet intitulé:
Suivant l'air du temps, une large majorité de la constituante semble s'accorder sur le fait qu'il conviendrait de réduire le nombre des communes à Genève afin de leur octroyer davantage de pouvoir. Il faudrait donc fusionner les petites communes, disloquer la Ville de Genève. Est-ce bien raisonnable. Des communes de 40'000 habitants seraient paraît-il idéale. Il y en aurait donc dix ou onze à Genève. Et quinze dans trente ans?
Je propose pour ma part une solution tout à fait différente.