La commission d'enquête parlementaire qui ne manquera sans doute pas d'être créée dira si l'abandon par l'Etat de Genève de sa plate-forme de vote par Internet www.evote-ch.ch/ge est
- un scandale, montrant l'incapacité du Conseil d'Etat et du Grand Conseil de piloter un tel projet
- un gaspillage des deniers publics ou simplement
- l'aveu, sommes toutes heureux, que l'Etat ne peut pas faire tout tout seul ni réinventer la roue - ce dont les Genevois sont les champions.
L'échec est retentissant et attendu (lire ici et là). Il dit hélas combien les Etats (mais peut-être n'est-ce que l'Etat de Genève et ses services informatiques) sont distancés en ce domaine comme dans d'autres par les entreprises privées, plus agiles, plus rapides, plus décisionnelles, plus rompues à la concurrence et au monde des TIC (technologie de l'information et de la communication), plus contraintes aussi de garantir la sûreté et la fiabilité au risque d'y laisser leur réputation ou leur peau.