Tobi or not Tobi, journaliste!? (25/11/2018)
Tobi était le nom du dernier cheval de la ferme de La Mure. Un cheval de labour. Mon père n'était pas un éleveur. Ses rêves d'enfants le portaient à s'envoler dans les airs devant les gouvernes d'un avion. Sans doute avait-il été impressionné par les rase motte d'un lointain cousin parisien, ingénieur de son métier qui avait participé à l'aventure polaire de Paul-Emile Victor. Il a laissé le souvenir de ces inventeurs de ces années là qu'Hergé a croqué en professeur Tornesol. Tobi fut rapidement remplacé par un Case, un de ces tracteurs débarqués des Amériques après la guère.
Tobi est, ce 25 novembre 2018, un robot journaliste made in Tamedia. Tobi va livrer cet après-midi des dizaines de milliers d'articles sur les résultats des votations fédérales pour chacune des 2222 communes suisses. Des articles que l'on pourra même personnaliser.
Tamedia, qui édite la Tribune, Le Matin, 24 Heures de ce côté-ci de la Sarine et fait tourner encore trois grandes imprimeries, tente ainsi de survivre à la fin annoncée d'un prodigieux cycle industriel: l'impression papier des quotidiens. Tobi sauvera-t-il l'entreprise et ses rédactions?
That is the question.
En attendant les résultats personnalisés de ce dimanche pluvieux, on peut encore évaluer ici le test du 23 septembre dernier.
12:13 | Lien permanent | Commentaires (3)
Commentaires
"Des articles que l'on pourra même personnalisé."
Correction:
Des articles que l'on pourra même personnaliser.
" dans le pays. tente ainsi"
Correction:
dans le pays, tente ainsi
Écrit par : Daniel | 25/11/2018
Sacré coup de mou en ce triste jour de novembre. Sursum corda !
Écrit par : Jacques-André Widmer | 25/11/2018
Effectivement si ce mois de novembre est triste, il faudrait le supprimer du calendrier et on reste avec 11 mois par année, 11 c est déjà pas mal.
Écrit par : Charles 05 | 25/11/2018