Ainsi donc des journalistes et des communicants - ou des qualifiés comme tels, car ces métiers ne sont guère protégés -, rassemblés dans un boys club, la ligue du LOL (dénoncée par CheckNews.fr de Libération), se sont livrés des années durant, au début du présent millénaire, quand Twitter était encore un réseau de geeks, à des harcèlements en ligne et en règle et des campagnes d'insultes et de dénigrement de la pire espèce. On n'en croit pas ses yeux. 1)
La vague #MeToo déferle sur ces comportements qui ne sont tout de même pas communs et qui sont restés longtemps dans le registre du banal, du LOL, du branché, voire carrément de l'art - depuis que l'art rime avec gros lard ou gros land - et gangrène le journalisme, trop souvent art de la dérision. Et tant pis pour les victimes. La riposte promet d'être aussi excessive que l'agression.