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Affaires municipales - Page 45

  • Et maintenant, fêtons la paix de Saint-Julien!

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    walker histoire de geneve.jpgVous l'avez remarqué, comme bon nombre de chroniqueurs, les blogueurs ont leurs dadas. D'une manière ou d'une autre ils ressassent leurs thèmes favoris. Je n'y échappe pas. Mes dadas sont notamment:

    1) la fusion de Servette FC avec le club haut-savoyard de Gaillard, devenu ETG (pour Evian Thonon Gaillard) mais portant les couleurs de l'eau la plus connue au monde, ce qui permettrait à Genève-Evian de jouer dans le championnat de France et sans doute de mobiliser des sponsors pour briller dans cette compétition d'un autre niveau que notre SuperLeague, de quoi glaner dans l'aventure quelques retombées collatérales et identitaires pour le Grand-Genève,

    2) la création de quelque 70 communes citoyennes, présidées chacune par un maire-député à plein temps, qui serait animateur de la démocratie de proximité, l'ensemble des maigres pouvoirs qui demeurent aux communes actuelles étant administrés par le Conseil d'Etat, dont le président porterait le titre de maire de Genève, et un Grand Conseil formé des 70 maires (d'arrondissement) et de 70 autres députés élus au suffrage proportionnel sans quorum. Exeunt les bientôt mille conseillers municipaux dont les pouvoirs sont souvent dispendieux, quand ils ne vont pas à l'encontre de l'intérêt général du canton...

    3) la commémoration de la paix de 1603...

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  • Forfaits fiscaux: gauche-droite, gauche-droite, gauche...

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    forfaits contre projet.jpgIl y a une chose qui m'interpelle grave au lendemain de la votation genevoise du 30 novembre. Pourquoi diable, les Genevois ont-ils refusé le contre-projet à l'initiative sur les forfaits fiscaux? (ici les résultats)

    Et comment se fait-il que les arrondissements de droite ont plutôt voté pour réduire l'accès à ce privilège controversé, en acceptant de faire passer la dépense minimale taxée de 400'000 francs (nouveau seuil fédéral) à 600'000 francs, tandis que les arrondissement de gauche l'ont refusé? Le monde à l'envers. La carte publiée par le service des votations et élections (cliquer ci-contre pour l'agrandir) est criante à ce sujet. 

    Pourtant, qui veut le plus, en l'occurrence l'abolition des forfaits fiscaux, veut le moins, en l'occurrence le contre-projet qui promettait de durcir les conditions de son octroi, non?

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  • Défaite de Montebourg, défaite du Grand Genève?

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    forfaits fiscaux.jpgBons, mais pas bêtes, les Suisses! Les Zurichois avaient décidé de renoncer aux forfaits fiscaux. L'extrême-gauche du cru et les socialistes suisses, qui lui ont emboîté le pas, surfaient sur ce vote et expliquaient que l'abolition de l'impôt sur la dépense, accordé à quelques riches étrangers soucieux en migrant chez nous d'optimiser leur facture fiscale, ne coûterait pas grand chose aux collectivités suisses, faisant mine d'ignorer que deux tiers des budgets servent à financer le social, la formation et la santé. Mieux, un oui aurait, disaient-ils, montré notre vertu, si décriée sur le plan bancaire, en anticipant sur la prochaine exigence de Bruxelles.

    Il est vrai que les forfaits sont un peu la cerise sur le gâteau étatique, lequel est, en Suisse, l'un des plus petit des États de l'OCDE. Une cerise qui vaut un milliard, a calculé le ministre vaudois des Finances, qui additionne la TVA que paient nos forfaitaires sur la TVA. C'est peu en regard des quelque 190 milliards de francs que collectent et dépensent bon an mal an les communes, cantons et Confédération réunies du pays. Mais c'est toujours bon à prendre en ces temps où l'antienne des lendemains qui déchantent est le refrain préféré des gouvernements. Genève n'a pas fait cavalier seul. Le Canton s'est même payé le luxe, sous l'influence du bloc nationaliste (?) de refuser le durcissement de l'accès au forfait.  

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