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Affaires fédérales - Page 61

  • La gauche est majoritaire dans le pays

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    IMG_3428.PNGUne fois n'est pas coutume, la gauche est majoritaire en Suisse. Sans le lancement par le Parti socialiste du référendum contre la RIE3, nous ne l'aurions pas su. En France, le Parti socialiste gouverne par décret (49.3) et impose une loi également disputée sur le travail... Deux nations, deux médiations des divisions...

    Si la gauche l'a emporté ce dimanche et sans discussion - pas comme l'UDC le 9 février 2014 - est-ce qu'en Suisse comme ailleurs les repères sont bousculés, la géographie politique brouillée, les frontières entre les partis poreuses ou n'est-ce qu'un incident de parcours qui vient jeter un caillou dans une chaussure qui reste bien ficelée à droite ou encore n'est-ce pas qu'au fond le vote de dimanche est un vote de repli, un vote UDC, par lequel on refuse que l'étranger, ce dimanche le grand capital, à d'autres occasions le migrants, l'idéologie étrangère, viennent faire la loi chez nous?

     

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  • Poggia n'aime pas les milliards

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    Poggia teaser.jpgIl y a quelques jours le consultant Ernst & Young (EY pour les intimes, dont le CA et l'équipe dirigeante sont exclusivement masculines) publiait une étude choc au titre alarmiste: Les primes d’assurance maladie vont doubler d'ici 2030. Ces quinze prochaines années, les coûts de la santé devraient en effet augmenter de 60%, à 116 milliards de francs (contre 71 milliards en 2014, soit 11% du PIB), dit EY en allemand (english et français coming soon).

    Une addition qui fait froid dans le dos. Et bien, sur son arbre perché, Me Poggia - ci-devant ministre des HUG, mais sans pouvoir sur l'assurance maladie et les autres prestataires de soins - n'en croa pas un mot dans le résumé du Plan de promotion de la santé 2030 qu'il vient de laisser tomber dans le marais politique en ce 8 février tout plein de crachin.

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  • Dal Busco et ses collègues ministres des Finances doivent rassurer les Suisses

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    IMG_3411.JPGLa gauche qui dit lutter contre le privilèges fiscaux est en train de conserver les statuts fiscaux spéciaux des holdings, des sièges de multinationales et des négociants en matières premières, toutes des activités financières souvent opaques, que par ailleurs elle critique à tout va.

    La gauche qui s'est fait le chantre de l'Europe et de l'internationalisme conserve un régime fiscal qui spolie d'autres nations.

    La gauche toujours prompte à augmenter les impôts se fait la défenderesse de la classe moyenne, dont les impôts, assure-a-t-elle, vont augmenter pour compenser les trois milliards de pertes fiscales de la RIE III, occultant le fait que les deux premières réformes de la fiscalité des entreprises ont au contraire debouché sur des augmentations des recettes fiscales (ce que montre le graphique, la part en rouge montrant le manque à gagner tel que la gauche l'évalue).

    La gauche enfin n'a aucune vergogne, année après année, à financer la politique sociale, notamment, grâce à des recettes fiscales indues, fruit d'un dumping suisse, des recettes qu'elle sait menacées depuis dix ans.

    Extraordinaires paradoxes.

    Cerise sur le gâteau, la gauche semble, à dix jours de la clôture du scrutin, plus crédible que la droite prise de court et que menace une défaite historique dimanche 12 février. Décidément, il n'y a pas que Trump qui manie la démagogie.

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