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Poggia n'aime pas les milliards

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Poggia teaser.jpgIl y a quelques jours le consultant Ernst & Young (EY pour les intimes, dont le CA et l'équipe dirigeante sont exclusivement masculines) publiait une étude choc au titre alarmiste: Les primes d’assurance maladie vont doubler d'ici 2030. Ces quinze prochaines années, les coûts de la santé devraient en effet augmenter de 60%, à 116 milliards de francs (contre 71 milliards en 2014, soit 11% du PIB), dit EY en allemand (english et français coming soon).

Une addition qui fait froid dans le dos. Et bien, sur son arbre perché, Me Poggia - ci-devant ministre des HUG, mais sans pouvoir sur l'assurance maladie et les autres prestataires de soins - n'en croa pas un mot dans le résumé du Plan de promotion de la santé 2030 qu'il vient de laisser tomber dans le marais politique en ce 8 février tout plein de crachin.

La prévention est sans doute utile. Elle est avant tout affaire de chacun, des cinq fruits que le commun des mortels devrait ingérer par jour, aux divers comportements à risque qu'il faudrait éviter (alcool, tabac, drogue, médicaments, sédentarité, hédonisme, etc.)

La prévention reste le parent pauvre de la politique de la santé. Elle ne coûte que 2%, dit Poggia, 2,2% dit l'Office fédéral de la statistique, 16 francs exactement par rapport aux 726 francs que les Suisses consacrent par mois en moyenne à leur santé. Alors qu'ils consacrent environ 500 francs par mois pour leur alimentation...

Tout est dit, n'est-ce pas....

Si donc Me Poggia doublait la mise de sa politique de prévention et dépensait 32 francs par mois et par Genevois (mais au fait combien le canton dépense-t-il déjà en prévention par habitant: plus ou moins que la moyenne suisse?) et que, par hypothèse, tous les cantons copient collent cette sage politique, combien de milliards la Suisse pourrait-elle économiser à l'horizon 2030 sur sa facture de santé?

Me Poggia ne croa rien à ce sujet.

Pour fixer les ordres de grandeur, il n'est jamais inutile de revisiter les statistiques. En quelques clics ont mesurent l'ampleur du mal. Courez-y! C'est ici

cout de la sante 2016.jpg

 

 

Commentaires

  • Le verbe croire ne se conjugue pas en "croa", à moins qu'il ne s'agisse du verbe croasser - qui est avant tout le propre des corbeaux. Poggia en est-il un? Cela reste à démontrer.

    Le commun des mortels (singulier) devrait être suivi d'un verbe décliné au singulier, en l'occurrence "devrait". Ou alors retirer le commun et parler des mortels, suivis d'un verbe décliné au pluriel, "devraient".

    Du verbe courir, avec un seul R. A l'impératif, on conjuguera cours, courons, courez. Au futurseulement, ce sera vous courrez.

    SVP, vous lire fait mal aux yeux. Corrigez donc ces grossières erreurs, indignes d'un journaliste.

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