Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Affaires fédérales - Page 144

  • Cantons riches et cantons pauvres

    Imprimer

    pereq 2010.jpgConformément à la règle médiatique qui veut que les vaguelettes ne font pas des nouvelles, la publication hier des clés de la répartition pour 2010 des impôts et des charges entre les cantons n'a pas fait l'ombre d'un article à Genève. Contributeur net à la solidarité confédérale, le canton du bout du lac réduira même ses charges de 1,7 million de francs l'an prochain. Restent les informations de longue durée, qu'il convient de garder à l'esprit et qui dépeignent une Suisse à fort contraste.

    • La péréquation est une horlogerie complexe que fort peu de monde maîtrise. Pas terrible pour le débat démocratique.
    • La péréquation intercantonale ne porte que sur 1,4 milliard de francs, auxquels s'ajoutent 2,7 milliards d'aide fédérale, soit un enjeu de 4,1 milliards de francs, alors que le total des budgets des cantons dépasse 70 milliards. La solidarité confédérale a ses limites.
    • Les milliards ne disant rien à personne, il faut observer les montants versés ou reçus par habitant et par canton pour mesurer combien la Suisse est diverse et inégale (cliquer sur le graphe pour l'agrandir). Quelques riches cantons, dont Genève devancé juste par les paradis fiscaux Zoug et Schwyz, et beaucoup de cantons pauvres, Fribourg, Jura et Uri fermant la marche.
    • Les petits cantons pauvres tiennent cependant deux couteaux politique par le manche: au Conseil des Etats et à la Conférence des directeurs cantonaux des finances.
    • Génie helvètique?
  • Leuenberger va-t-il démissionner?

    Imprimer

    Il est 17h. je mets à jour ce billet posté ce matin. Les camarades commencent à s'impatienter. Le jeune syndicaliste Jean-Christophe Schwaab demande à son tour la démission de Moritz Leuenberger. Et sur son blog, mon confrère Pascal Décaillet inaugure une série "Dis, papa, c'est encore loin le 16 septembre!".

    sondage leuenberger 15 juin 09.jpgIncroyable cette capacité qu'ont mes confrères à penser en boucle et à répéter les mêmes idées reçues. C'est surtout vrai de la radio qui depuis qu'elle se débite en tranche d'un quart d'heure nous serine toujours les mêmes nouvelles: un véritable fast food audio. Dix ou douze nouvelles, le reste n'existe pas. Ces jours, j'ai même l'impression qu'il n'y en a que deux de nouvelles: Le procès de Cécile B et et le départ de Pascal C. La première tente de sauver sa peau (encore qu'elle n'est pas en danger), le second tire sa référence et s'autocongratule.

    Et Moritz L., doyen du gouvernement suisse, que pense-t-il de ce remue-ménage? On ne l'entend pas. Et Micheline C-R, socialiste, qu'on a peu entendu critiquer Pascal C et sa politique de santé, que dit-elle? Même mutisme.

    morges sous rire merz.jpgLe président Merz l'a déclaré hier, qui inaugurait à Morges sous rire une exposition de caricature qui lui était consacrée: " Le sujet de la succession d'un membre du Conseil fédéral est tabou. C'est l'affaire du Parlement."

    Incroyable pays, dont les gouvernements sont condamnés au silence à popos des personnalités avec lesquelles ils devront travailler des années durant. Mais cela fait partie du génie suisse.

    Lire la suite

  • MBG et Sarkozy

    Imprimer

    mbg sondage 15 juin 09.jpgMBG.jpgLe libéralisme rassemble sans doute notre ex-ministre des Ecoles, puis des Finances de la République et canton de Genève et l'ex-ministre du Budget, puis de l'Intérieur, puis de l'Economie et des finances, puis de l'Intérieur, devenu hyperprésident de la République française. Tous deux dans leur registre et leur dimension font l'actualité ces jours.

    Martine Brunschwig Graf est considérée, sans être plébiscitée, par les internautes de la Tribune comme le meilleur successeur (dit-on meilleure successeuse?) de Pascal Couchepin au Conseil fédéral (cliquer sur l'image pour l'agrandir).

    sarkozy mains jointes.jpgNicolas Sarkozy, fort de son petit 28% aux Européennes- petit en comparaison des scores de Berlusconi et de Merkel - est dans les starting-blocs pour relancer son quinquénat et maintenir la pression réformatrice sur une France qui renâcle mais en redemande encore. Selon le Figaro de ce matin, 57% des Français souhaitent que le gouvernement poursuive les réformes annoncées. Au même rythme.

    Et c'est à Genève cet après-midi, explique  le quotidien gouvernemental en page 3, que le président français annoncera les axes internationaux de sa feuille de route avant d'en détailler les politiques internes le 22 juin prochain - sans réplique - devant le Parlement et le Sénat réunis en Congrès à Versailles: une première sous la Ve République.

    Que dira ce jour Sarkoléon en terre genevoise? Ce sera un discours "fondateur" que le président prononcera devant l'OIT à l'occasion du Sommet mondial sur la crise mondiale de l'emploi.

    Lire la suite