La com consiste à faire du bruit pour détourner l'attention sur les sujets qui fâchent. Mauro Poggia n'est pas le moins doué en la matière. Hier sur son blog, il a accusé Berne de puiser dans les primes maladie genevoises pour alimenter les caisses des autres cantons. Ce matin, à la toute fin de l'entretien que le magistrat MCG a accordé à La Tribune de Genève, on lit cette vérité, qui n'est évidemment pas toute la vérité sur la nébuleuse de la santé:
"Oui. Genève a un hôpital universitaire, où les salaires sont 10 à 15% supérieurs à ceux des autres cantons et une densité médicale qui incite à la consommation. C’est clairement l’ambulatoire – en cabinet privé et à l’hôpital – qui fait grimper les coûts." (Lire ci-dessous la déclaration de Maillard *)
Plus facile d'attaquer Berne que de balayer devant sa porte. Qu'attend M. Poggia pour aligner les coûts de la santé par habitant à Genève sur ceux de Zurich ou du Canton de Vaud, dont les habitants, que je sache, ne sont pas en moins bonne santé que les Genevois?

Darbellay s'est donc assis sur le septième commandement. Tu ne commettras pas l'adultère. Pour le défenseur de la famille qui a cédé à la pipolisation, l'affaire tient du gag de l'arroseur arrosé. Elle fait toujours rire, dit Flutsch à