La crise de l'euro, c'est d'abord une crise de foi. Les ministres de l'Euroland tentent encore de sauver la Grèce et eux avec. Espérons qu'ils y parviennent. Le grand défi, c'est moins les milliards qu'il faut trouver sans créer de l'inflation, que la confiance qu'il faut rétablir entre les pays. Je relis à ce sujet un bien éclairant article paru en novembre 2010 dans la revue géopolitique, citée par Wikipedia dans sa note sur l'euro.
Et je me dis: que reste-t-il à une communauté, un pays, un groupe de pays sans foi? Il reste la loi, la règlementation de plus en plus foisonnante, tatillonne, qui s'insinue partout, occupe peu à peu tout l'espace de la vie et de la société. Le principe d'égalité fait son oeuvre, le principe de précaution et d'assurance aussi. D'abord préserver ses intérêts, n'est-ce pas naturel?! Sans compter que des cohortes de fonctionnaires, d'experts, de consultants et juristes en font leur beurre. Mais revenons à la crise de foi de l'euro.