Ce sont les autres partis politiques qui sont des menteurs ou, pour user d'une terminologie plus politiquement correcte, "sont en porte-à-faux historique avec leur "raison sociale."" Soli Pardo, président de l’Union démocratique du centre, n’a pas apprécié que, dans une perspective parue mardi sous le titre «Un canton de Genève tout bleu ou presque», je qualifie son parti de menteur, parce que son «C» ne correspond pas à son positionnement politique. Sa lettre a été publiée dans la Tribune de ce jour. On la trouvera ci-après intégralement. Même si les critiques du premier UDC du canton sont contestables, sa prémisse mérite quelque attention.
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Connaissez-vous Puccinia graminis
Connaissez-vous Puccinia graminis? C'est la nouvelle peste qui tombe mal. Un champignon qui frappe le blé et menace les grands pays céréaliers d'Asie. Une rouille noire surgie d'Ouganda, soudain virulente et contre laquelle les variétés de blé sélectionnées pour leur résistance à ce fléau sont prises en défaut. Le Monde de ce jour dans un excellent article de Chritiane Galus explique par le menu le chemin de l'envahisseur qui vient de faire irruption en Iran et pourrait menacer l'Inde.
"Pendant la guerre froide, Puccinia graminis était considéré comme une arme biologique par les Américains et les Soviétiques, explique la journaliste. Lors de sa dernière apparition aux Etats-Unis, en 1974, il a détruit 40 % de la récolte de blé. A la suite de cet événement, l'agronome américain Norman Borlaug, lauréat du prix Nobel de la paix en 1970, a développé plusieurs variétés de blé capables de résister à la rouille noire. Mais en 1999, une mutation apparue sur le champignon a rendu cette défense inopérante."
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Les généralistes respirent
Les caisses maladie tiennent le couteau par le manche, car ce sont elles qui tiennent les cordons de la bourse. Faut-il leur confier encore une part plus grande de la gouvernance de la santé publique? C'est tout l'enjeu de la votation du 1er juin. Si les Suisses et les cantons disent oui au nouvel article constitutionnel, les assureurs deviendront les seuls payeurs des hôpitaux suisses. Cette perspective effraie tellement les cantons et les hôpitaux qu'ils appellent à voter non. Au détriment des cotisants et des contribuables.