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  • Taxe plate et barème progressif

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    La flat tax pure n'existe pratiquement nulle part. Partout où elle a été introduite à grand renfort de publicité libérale, elle a été tempérée par un abattement forfaitaire, correspondant plus ou moins à un revenu minimal de survie. Comme le révèle le graphique ci-dessous, ce simple abattement transforme la taxe plate en un barème progressif.

     

    Dans l'exemple ci-dessous (flat tax de 24% et abattement de 15'000 francs), on voit que le taux est fortement progressif pour ceux qui gagnent entre 15'000 et 40'000 francs. Puis la progressivité s'atténue pour disparaître totalement quand la courbe rouge épouse la "courbe" bleue de la taxe plate pure. [cliquez sur le graphique pour l'agrandir]

     

     

    Une autre solution consisterait à appliquer la flat tax dès le premier franc gagné et de restitué un salaire minimum vital à toutes les personnes dont l'activité lucrative ne leur permettrait pas d'atteindre un montant du revenu minimal fixé. Un système que Calmy-Rey a introduit à Genève en transformant certaines déductions sociales (très favorables aux riches) en rabais d'impôt forfaitaire (beaucoup plus proche en termes d'efficacité de la philosophie libérale).

     

    Problème cependant (en matière de fiscalité tout se paie), le saut encore le statut de "subsidié" à celui de taxé serait encore plus brutal. Car le premier franc gagné serait immédiatement amputé de 24 centimes d'impôt. Dissuasif de se mettre au travail dans ces conditions. Le barème actuel comme d'ailleurs la flat tax tempérée, réduit le taux moyen d'imposition. Un contribuables qui gagne 40'000 paie 15% d'impôt et non 24%. S'il touche une augmentation réelle de 1000 francs, le taux d'impôt passera à 15,22%, toujours loin des 24%.

     

    Finalement il vaut peut-être mieux que les plus riches soient dissuadés de gagner davantage que de dissuader les pauvres de se mettre au travail. Peut-être pourrait-on régler l'affaire des multimillionnaires en leur permettant de s'acquitter de la part supérieure de leurs impôts en les versant non plus à l'Etat mais à des Fondations d'intérêt général. Ainsi auraient-ils au moins de sentiment de ne pas être étranglés par le fisc et dévorés par l'ogre étatique.

     

     

  • Effet de frontière

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    La Suisse romande coupée de la Suisse. Les Romands parents pauvres de la Confédération. Les CFF vont-ils indemniser les Fribourgeois?

     

    La coupure de la ligne ferroviaire Fribourg Berne suscite des réactions émotionnelles un brin dangereuses pour l'avenir des relations confédérales. Ce n'est pas en pleurnichant que les Romands rétabliront une situation précaire, conséquence d'années d'indécisions et de détermination de ce côté-ci de la Sarine.

     

    Comme pour la 3e voie Genève-Lausanne, la Suisse romande fait un peu figure de lièvre face aux tortues alémaniques. Il suffit d'une coulée de boue pour que l'on redécouvre que le tunnel d'Eclépens ne peut pas accueillir les wagons à deux étages. On croit rêver.

     

    C'est pire à Genève où il a fallu un siècle pour que l'on songe à réaliser le RER CEVA, dont le bon sens de 1921 sera insensé en 2012, à moins de déplacer la gare principale de Genève à la Praille, Cornavin étant inaccessible en voiture et donc ne pouvant plus jouer un rôle de plate-forme modale.

     

    En fait, aujourd'hui, il faudrait reconstruire le réseau ferroviaire régional à partir de Cointrin (à condition d'y multiplier les espace de parkings). Faire de la gare de l'aéroport la gare internationale de Genève, relier le cul de sac actuel aux lignes suisses et françaises et en passant par le lac rejoindre une nouvelle gare à l'extérieur d'Annemasse permettant aux automobilistes de la Haute-Savoie d'opter confortablement pour le transport ferroviaire.

     

    On ne refait pas les nations, mais l'on ne peut s'empêcher d'imaginer Genève sans la frontière. Ce ne serait pas les liaisons avec Berne qui paraitraient vitales à l'agglomération capitale lémanique, mais celles avec Annecy, Grenoble et Lyon. Quand donc les trains avec ces cités proches rouleront à 160 km/h. Il y a belle lurette que c'est le cas des voitures?

     

    Suisse Rhône-Alpes

     

    [Cliquez sur la carte pour accéder à sa source]

    De cela, il n'est naturellement pas question dans le projet d'agglomération genevois en cours d'étude.

     

    [Cliquez sur la carte pour en savoir plus sur les projets d'agglomération suisses.]

  • L'agriculture à Saignelégier

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    Que faire pour animer les deux stands genevois à Saignelégier? Sans casser la baraque, on aurait pu:

    • demander au primeur Brasier de présenter un bar glacé comme à la fête de la tomate,

    • présenter une composition de légumes (fête de la tomate 2004)

    • dresser un banc de maraîcher

    Etc.