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Effet de frontière

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La Suisse romande coupée de la Suisse. Les Romands parents pauvres de la Confédération. Les CFF vont-ils indemniser les Fribourgeois?

 

La coupure de la ligne ferroviaire Fribourg Berne suscite des réactions émotionnelles un brin dangereuses pour l'avenir des relations confédérales. Ce n'est pas en pleurnichant que les Romands rétabliront une situation précaire, conséquence d'années d'indécisions et de détermination de ce côté-ci de la Sarine.

 

Comme pour la 3e voie Genève-Lausanne, la Suisse romande fait un peu figure de lièvre face aux tortues alémaniques. Il suffit d'une coulée de boue pour que l'on redécouvre que le tunnel d'Eclépens ne peut pas accueillir les wagons à deux étages. On croit rêver.

 

C'est pire à Genève où il a fallu un siècle pour que l'on songe à réaliser le RER CEVA, dont le bon sens de 1921 sera insensé en 2012, à moins de déplacer la gare principale de Genève à la Praille, Cornavin étant inaccessible en voiture et donc ne pouvant plus jouer un rôle de plate-forme modale.

 

En fait, aujourd'hui, il faudrait reconstruire le réseau ferroviaire régional à partir de Cointrin (à condition d'y multiplier les espace de parkings). Faire de la gare de l'aéroport la gare internationale de Genève, relier le cul de sac actuel aux lignes suisses et françaises et en passant par le lac rejoindre une nouvelle gare à l'extérieur d'Annemasse permettant aux automobilistes de la Haute-Savoie d'opter confortablement pour le transport ferroviaire.

 

On ne refait pas les nations, mais l'on ne peut s'empêcher d'imaginer Genève sans la frontière. Ce ne serait pas les liaisons avec Berne qui paraitraient vitales à l'agglomération capitale lémanique, mais celles avec Annecy, Grenoble et Lyon. Quand donc les trains avec ces cités proches rouleront à 160 km/h. Il y a belle lurette que c'est le cas des voitures?

 

Suisse Rhône-Alpes

 

[Cliquez sur la carte pour accéder à sa source]

De cela, il n'est naturellement pas question dans le projet d'agglomération genevois en cours d'étude.

 

[Cliquez sur la carte pour en savoir plus sur les projets d'agglomération suisses.]

Commentaires

  • Il me semble que les SBB mettent plus de temps pour remettre en état la liaison Fribourg-Bern qu'ils en mettent pour augmenter les tarifs ! Exemple frappant : Genève-Berne, aller-retour Fr. 106.-- En comparaison : Genève-Paris, aller-retout en TGV avec places réservées Fr. 63.--, Genève-Marseille, aller-retour en TGV avec places réservées Fr. 78.--. Cherchez l'erreur !

  • En effet, la cherté est le principal handicap de la Suisse et pas seulement en matière de transports. On remarquera que le même trajet en voiture revient bien moins cher en Suisse qu’en France. Cherchez l’erreur...

  • Si je me souviens bien, dans la fin des annees 80, il y a eu un mouvement qui pronait l'independance de Geneve, Je crois avoir lu dans leur litterature que les transports poseraient a l'avenir (vu de cette epoque) des problemes et que Geneve serait lus respectee hors de la confederation qu'elle ne l'est en etant dedans. Un journaliste tres connu a cette epoque, Michel Baettig allait dans le meme sens. L'affaire de la 3e voie, comme celle du CEVA viennent nous rappeler que cette vision existe et qu'elle n'est pet etre pas idiote! Parfois il faut savoir et oser dire que l'on est pas content et dire que l'on part pour que les autres realisent qu'ils ne peuvent pas se somporter comme ils le font.
    J'ai bien aime la remarque d'Octave, elle montre que la gestion d'une entreprise monopolistique demande plus de bons sens que de comptables accroches a leur calculette. Les tarifs suisses decouragent bien des automobilistes a choisir le train pour aller dans une autre ville suisse par le train. Ce qui est consternant c'est que cette pratique est soutenue par les Verts qui devraient plutot lutter contre!.
    L'erreur est que le train est considere comme une charge de l'Etat et non pas comme une source de revenu. Or pour creer du revenu il faut creer une base de clientele, notamment par des tarifs attractifs. En Suisse, on doit avoir la classe politique la plus bornee du monde, sur ce plan au moins. Au lieu d'obliger les CFF a diminuer leur deficit en augmentant leurs tarifs les conseillers nationaux devraient les contraindre a augmenter leur trafic et le nombre de passagers. Bien sur que ce dernier est en augmentation, mlaheureusement elle n'est pas due a l'attractivite tarifaire mais a la congestion du trafic routier. Autrement dit, on est dans une situation ou l'Etat, profitant de son monopole saisit l'occasion pour etrangler financirement ses usagers. On est en pleine sovietisation du systeme!
    Au fait, les deputes nationaux n'ont-ils pas la gratuite des transports publics? Ceci explique certainement cela!!!

  • Il n'y a pas que pour la France que les tarifs fondent. J'ai trouvé un Genève-Milan pour 30 balles par parcours en Pendolino ! Par contre, un ami a payé St-Maurice-Bale et retour 138 francs ! On nous prend vraiment pout des cons ! Pour faire entendre nos plaintes, il faut que nos conseillers nationaux payent, de leurs poches, leurs déplacements en train. Pour résumer, les CFF savent ce que c'est que la "mise dans le train" des usagers.

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