Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 4

  • Peut-on sauver le soldat Jobin?

    Imprimer

    Dans son blog, Philippe Glatz, l'ex-politicien écologiste vaudois (dans les années 70), devenu président du parti démocrate-chrétien genevois fait feu de tout bois pour défendre son poulain, candidat au Conseil des Etats: le retraité actif Jean-Pierre Jobin, jurassien pur sucre, ex heureux directeur de l'aéroport internationale de Genève, fraichement élu président de Genève Tourisme.

     

    Cherchant à noyer l'affaire dans le linge sale et un savant calcul du prix par convive, Philippe Glatz rappelle la manifestation du 31 décembre 1999, organisée par Signé 2000 et un certain Pierre Maudet, que l'Inpectorat des finances a épinglée dans un rapport dont la presse s'est fait l'écho en son temps.

     

    Un train peut en cacher un autre, mais un scandale ne saurait en effacer un autre. Certes le conseiller d'Etat radical Longchamp, nouveau ministre de tutelle de l'Aéroport de Genève, n'y est pas allé avec le dos de la cuiller pour dénoncer dans la Tribune de ce 20 juillet la fête princière de novembre 2005, que Jobin requalifie d'"opérations de relations publiques" après avoir concédé qu'il "méritait bien une belle fête"....

     

    Mais le mal est fait. La curée a commencé et le secrétaire de l'UDC veut balancer tous les convives dans l'affaire. Qu'on nous donne la liste des invités, demande-t-il dans son blog.

     

    On ne voit pas comment le PDC va pouvoir sauver son soldat, laborieusement et tardivement mis sur l'orbite fédérale. Quelle tactique adopter: l'offensive comme le commande le chevalier Glatz ou l'amputation dans l'urgence? Le PDC semble s'être donné le week-end pour réfléchir. Quelle que soit la solution, l'Entente genevoise en sortira encore un peu plus pulvérisée. Et la politique un peu plus déconsidérée.

     

     

     

     

  • Les paysans dans le mauvais camp

    Imprimer

    Les poids lourds jouent les gros bras. Ils ne veulent pas passer à la caisse, alors que ce ne sont pas eux, au final qui paient la RPLP, mais nous autres pauvres consommateurs. La RPLP est un impôt dont le but est de faire changer de comportement, comme la taxe C02 que la droite suisse a tellement de peine à avaler.

    Dommage, car la Suisse joue le rôle d'un véritable laboratoire européen dans cette affaire. Bruxelles, qui nous tape volontiers sur les doigts à propos de notre fiscalité très accomodante pour les sièges d'entreprise, suit avec attention la fiscalité verte sensée nous inciter à changer de mode de transport. Et il est essentiel que l'Europe adopte une RPLP bleue, car il y a un argument des camionneurs qu'il faut entendre: le chargement des camions sur le train ne serait rentable que pour des trajets de 1000 bornes, quatre fois la distance Bâle-Chiasso! Le verrou des Alpes détermine la politique de l'Europe.

    Les poids lourds ont donc tort de s'opposer à cet impôt incitatif. D'autant que les camions étrangers sont soumis à la même taxe, on ne voit donc pas où se situe la distorsion de concurrence qu'on nous sert régulièrement.

    Mauvais carnet dans cette affaire aux paysans suisses. Qui pleurent avec les camionneurs alors qu'ils réclament régulièrement l'augmentation de l'enveloppe financière au budget de la Confédération. Pas très cohérent!

     

     

     

  • Kastoria en remontre à Genève

    Imprimer
    A propos des aménagements du bord du lac, même le bled le plus paumé du nord de la Grèce, Kastoria (par ailleurs capitale du vison...) peut donner des leçons de savoir vivre à notre "piu belle rade" du monde. Lire aussi ceci.