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  • Rita Barbera, maire de Genève

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    Annecy est candidate aux JO d'hiver de 2018, Genève se contente des miettes de la notoriété d'Alinghi.

     

    Notre ville d'eau qui aura peut-être un jour des gratte-ciel presque aussi hauts que son jet d'eau regarde Valence l'audacieuse avec un drôle air, mi-envieuse, mi-incrédule. Rita Barbera Nolla, la maîtresse maire de la ville espagnole depuis 1991, n'a certes pas à batailler contre le peuple privé des droits de référendum et d'initiative, ni contre la région qui l'a soutenue dans ses investissements pharaoniques. Elle ne bute pas non plus sur une frontière internationale qui l'ensserre mieux que les murailles d'autrefois. 

     

    En Espagne, les chiffres valsent et les dizaine de milliers d'emplois annoncés comme les milliards promis restent certes à concrétiser dans la durée. Mais Rita n'a pas eu froit aux yeux. Faudra-t-il que Genève (où un et un font zéro - la ville plus le canton s'annulent)  se dote d'une gouverneure dotées de plein pouvoir pour entrer dans le XXIe siècle?

     

    Rita la poigne a été réelue le 28 mai dernier pour un quatrième mandat en battant à plate couture la candidate socialiste Carmen Alborch et en donnant au Parti populaire une majorité historique de 21 sur les 33 sièges de l'Alcaldesa. Point d'Entente, ni d'Alternative multicolores et brouillonnes comme à Genève. 

    M. Ernesto Bertarelli, président dAlinghi et Mme Rita Barberá Nolla, maire de Valence, ensemble à Genève, dans le cadre de lAlinghi Roadshow en septembre 2006.

  • Alinghi, la course à la popularité

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    Tout le monde conduit une auto, la F1 est populaire, même si elle pollue. Tout le monde sait taper dans un ballon, le Calcio est populaire, même si la mafia parfois l'infiltre. Tout le monde sait aller à vélo, le Tour de France déplace les foules, même si le dopage colle à l'asphalte. Tout le monde sait jouer au jeu de paume, le tennis scotche les gens devant la TV, c'est qu'il rappelle les héros des tournois du Moyen-Âge. Mais tout le monde ne sait pas naviguer. La voile risque de reste encore longtemps un sport de niche. Et puis la popularité ne s'achète pas avec des millions.

     

    En revanche, question relations publiques et promotion de l'économie high tech, la voile a sans conteste le vent en poupe. Assez tech pour accepter la techno de la Lake Parade? Alinghi navige dans la catégorie de la F1 et du luxe, même s'il en est encore loin question budget. Pas sûr que son image colle avec le bnaire.

  • Les consommateurs contre les paysans?

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    C'est le cri d'alarme qui monte à nouveau des campagnes. Ce mercredi, deux Genevois batailleurs, Willy Cretegny de Satigny et Claude-Alain Chollet de Chevrens, montent à Fribourg pour lancer un référendum contre la politique agricole 2011. Sans attendre, l'Union suisse des paysans tirent sur ces résitants à la mondialisation. La grande centrale paysanne tient à PA2011, car c'est son seul rempart contre un accord de libre échange agricole que les libéraux veulent signer avec l'Union européenne sans délai. Décidément il n'y a pas que la météo à être pourrie.

     

    On lira ci-dessous l'argumentaire que m'envoie Claude-Alain Chollet; ça paraît frappé au coin du bon sens. Le problème c'est les consommateurs, c'est à dire nous tous, votons tous les jours pour la libéralisation des marchés. Et n'y voyons rien à redire pour autant que les modes environnementaux et sociaux de production soient clairement indiqués sur l'emballage. (A noter que nos viticulteurs qui se plaignent du vin importé à dix sous feraient bien d'améliorer rapidement l'étiquetage de leur bouteille) 

     

    Conclusion il n'y aura pas d'issue pour les paysans suisses que de trouver des produits que le consommateur est prêt à acheter plus chers. Ce qui signifie qu'il faut en effet abandonner l'idée d'une production bas de gamme que d'autres produisent à meilleur compte que nous. Bref ce n'est pas en fermant les frontières que l'agriculture suisse sauvera sa chemise, mais en inventant des produits qui séduisent les consommateurs.

    Le dumping salarial est interdit, l'environnement est contrôlé, la production agricole hyper-réglementée... alors comment est-il possible de trouver des fruits hors saisons bradés? Des bouteilles de l'autre hémisphère au prix du verre et je ne parle même pas des produits manufacturés comme les jouets....

    Le réchauffement de la planète n'est pas un mythe, malheureusement, alors pourquoi toutes cette comédie, d'un côté, des taxes CO2, des limitations, des réglementations, de l'autre, de l'importation sauvage des quatre coins de la planète. Oeufs en batteries, poulets aux hormones, tomates aux spots, vins des antipodes aux arômes,.... 
    la plupart de ces pratique sont interdites en Suisse...

    A qui profite le crime? Ne cherchez pas midi à 14h, la grande distribution gagne sur tout les tableaux. Moins de production respectueuse en Suisse, c'est plus de profit en importation.

    Accepter la politique agricole de la confédération c'est pérenniser des pratiques douteuses et coûteuses globalement. Dites STOP! Avoir une majorités de produits étrangers sur les étals n'est pas un choix mais une imposition. Protégeons nos choix et dites non à cette politique de fuite en avant! Priorité aux produits locaux! Nous exigeons :
    - Que le droit soit prédominant au marché.
    - Que la sauvegarde de l’environnement soit prédominante au marché.
    - Que les produits de proximité soient prioritaires sur le marché.
    - Que le commerce équitable ne soit plus un commerce de niche, mais la norme.