Rita Barbera, maire de Genève (04/07/2007)

Annecy est candidate aux JO d'hiver de 2018, Genève se contente des miettes de la notoriété d'Alinghi.

 

Notre ville d'eau qui aura peut-être un jour des gratte-ciel presque aussi hauts que son jet d'eau regarde Valence l'audacieuse avec un drôle air, mi-envieuse, mi-incrédule. Rita Barbera Nolla, la maîtresse maire de la ville espagnole depuis 1991, n'a certes pas à batailler contre le peuple privé des droits de référendum et d'initiative, ni contre la région qui l'a soutenue dans ses investissements pharaoniques. Elle ne bute pas non plus sur une frontière internationale qui l'ensserre mieux que les murailles d'autrefois. 

 

En Espagne, les chiffres valsent et les dizaine de milliers d'emplois annoncés comme les milliards promis restent certes à concrétiser dans la durée. Mais Rita n'a pas eu froit aux yeux. Faudra-t-il que Genève (où un et un font zéro - la ville plus le canton s'annulent)  se dote d'une gouverneure dotées de plein pouvoir pour entrer dans le XXIe siècle?

 

Rita la poigne a été réelue le 28 mai dernier pour un quatrième mandat en battant à plate couture la candidate socialiste Carmen Alborch et en donnant au Parti populaire une majorité historique de 21 sur les 33 sièges de l'Alcaldesa. Point d'Entente, ni d'Alternative multicolores et brouillonnes comme à Genève. 

M. Ernesto Bertarelli, président dAlinghi et Mme Rita Barberá Nolla, maire de Valence, ensemble à Genève, dans le cadre de lAlinghi Roadshow en septembre 2006.

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