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Les paysans dans le mauvais camp

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Les poids lourds jouent les gros bras. Ils ne veulent pas passer à la caisse, alors que ce ne sont pas eux, au final qui paient la RPLP, mais nous autres pauvres consommateurs. La RPLP est un impôt dont le but est de faire changer de comportement, comme la taxe C02 que la droite suisse a tellement de peine à avaler.

Dommage, car la Suisse joue le rôle d'un véritable laboratoire européen dans cette affaire. Bruxelles, qui nous tape volontiers sur les doigts à propos de notre fiscalité très accomodante pour les sièges d'entreprise, suit avec attention la fiscalité verte sensée nous inciter à changer de mode de transport. Et il est essentiel que l'Europe adopte une RPLP bleue, car il y a un argument des camionneurs qu'il faut entendre: le chargement des camions sur le train ne serait rentable que pour des trajets de 1000 bornes, quatre fois la distance Bâle-Chiasso! Le verrou des Alpes détermine la politique de l'Europe.

Les poids lourds ont donc tort de s'opposer à cet impôt incitatif. D'autant que les camions étrangers sont soumis à la même taxe, on ne voit donc pas où se situe la distorsion de concurrence qu'on nous sert régulièrement.

Mauvais carnet dans cette affaire aux paysans suisses. Qui pleurent avec les camionneurs alors qu'ils réclament régulièrement l'augmentation de l'enveloppe financière au budget de la Confédération. Pas très cohérent!

 

 

 

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