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  • Le CCA contre le CEVA?

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    La voie Cornavin-La Praille-Eaux-vives- Annemasse est entièrement à reconstruire. Son financement est certes voté tant à Genève en 2002 qu'à Berne en 2007. Tout est dit? Pas sûr!

    Les Genevois vont-ils voter sur l'initiative des habitants de Champel qui propose de revenir sur le projet de 1912, non sans quelques bonnes raisons, notamment financières? C'est à souhaiter encore que le projet des initiants propose une solution non optimale. Le barreau sud qui relierait la Praille à Bossey (ligne orange sur la carte ci-dessous) oublie que le noeud du problème des transports à Genève ne se situe pas au pied du Salève, mais dans la région entre Arve et lac qu'il s'agit de désenclaver.

    A bien regarder la carte, une traversée de la rade autoroutière et ferroviaire offrirait plusieurs avantages. Ne serait que de supprimer le cul de sac de la gare de Cointrin et d'aborder la vallée de l'Arve, le pied du Salève et même la gare des Eaux-vives dans le bon sens depuis la gare d'Annemasse. Un tel projet de traversée bi-modale serait de nature aussi à réconcilier les automobilistes et les partisans des transports publics. Il serait vraisemblablement moins cher au total que de constuire le CEVA, puis (dans 20 ans?) une grande traversées de la rade purement routière.

    Le Cornavin, Cointrin, Annemasse permettrait de faire d'une pierre trois coups. Bref, le CEVA n'est pas un mauvais projet en soi. Ce n'est simplement pas le tronçon à réaliser prioritairement.

  • Le poids de l'histoire

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    Les dés sont jetés. Il n'y a plus rien à changer au tracé du CEVA. N'empêche, chaque fois que je vois cette carte tirée du site officiel de l'Etat ne peux pas m'empêcher de penser qu'on n'a pas choisi le tracé le plus rationnel. Non?

     

  • La TVA social(iste) ou la rue

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    Dans l'indifférence générale, la France s'apprête à donner une majorité impressionnante au tsar Nicolas. Plus de 80% d'élus UMP prédisent certains sondages. Trop, c'est sûr! Comment redonner à la gauche en pleine crise de ménage une représentation qui en fasse une opposition crédible et justifie la réalisation de la promesse impériale de lui octroyer la présidence de la Commission des finances? Une fonction certes en vue, mais un piège, une allégeance de plus, quand toutes les institutions démocratiques, la presse et l'économie sont dans le camp du prince.

     

    La TVA sociale, la menace d'un nouvel impôt, évoquée cette semaine officiellement par le gouvernement la bouche en coeur a dans ce contexte manifestement moins vocation de combler le trou abyssal des budgets publics que de farder d'un peu de rose les joues flétries du parti socialiste. Assassin, François se rengorge: "Notre politique est transparente."

     

    Il sait bien le premier ministre qu'il n'est jamais bon de frapper un adversaire à terre. Les conseillers du tsar Nicolas savent aussi qu'il vaut mille fois mieux des opposants en nombre à l'Assemblée que des manifestants dans la rue.

     

    Mais n'est-ce pas trop tard?