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  • Cour des comptes: l'habit fait le moine

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    Ainsi la Cour des comptes a livré ses trois premiers rapports. Quel événement! Sans mettre en doute la qualité notoire de nos trois magistrats et de leurs treize collaborateurs, force est de constater que leurs rapports auraient tout aussi bien pu (ou dû) émaner des Secrétariats généraux des Département concernés ou de leur directions financière, s'ils avaient fait correctement leur travail. Ou encore de l'Inspection cantonale des finances qui publient plusieurs dizaines de rapports par année. Rapports qui, s'ils ne sont pas publics, sont livrés aux Commissions des finances et de gestion du Grand Conseil.

     

    Mais voilà, dans notre République, il y a belle lurette que les Secrétariats généraux n'exercent plus guère leur devoir de surveillance ou que de manière routinière ou lacunaire. Pour une raison simple, la plupart d'entre eux ont en fait perdu leur pouvoir de direction et de surveillance générale des très grandes Administrations. Réduits à la fonction d'états-majors au service de la politique des conseillers d'Etat, ils se contentent de filtrer les informations qui remontent des directions. Quant à l'Inspection des finances, ses rapports sont souvent "schubladisés" par ces mêmes états-majors départementaux quand ce n'est pas par le Conseil d'Etat lui-même.

     

    L'habit faisant le moine, les Genevois ont donc créé leur Cour des comptes. Le millefeuille du contrôle a gagné une couche de crème et de biscuit. Les amendes d'ordre en seront-elles pour autant enregistrées dès demain matin avec plus de célérité et d'exactitude? Sûrement pas! Les juges ne s'attendent d'ailleurs pas à des améliorations avant 12 mois!

     

    Restent ouvertes plusieurs questions: pourquoi la Cour des comptes n'a-t-elle pas mis en cause le devoir de surveillance du Secrétariat général du Département? Pourquoi Genève doit-il réinventer la roue alors que des milliers de corps de police dans le monde sont confrontés à la même tâche de comptabiliser les amendes? N'existe-t-il pas au moins une solution suisse déjà opérationnelle dans un canton ou mieux une seule solution nationale? Le fédéralisme gagne-t-il à doter ses 26 polices cantonales, sans parler des polices municipales, de systèmes différents de comptabilisation des amendes d'ordre? Qui est responsable de répondre à cette dernière question?

     

    Et cerise sur le gâteau, quel est le coût direct (à charge de la Cour) et indirect (à charge de l'administration contrôlée) de cet audit? Pour mémoire, l'inspection des finances signalent le coût de chacun de ses rapports.

  • Aventure magique: quel cirque!

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    Magie du cirque. Un projeteur jaune, un rouge, trois bleus pales, un cerceau aérien tournoyant dans un nuage d'artifice. Et une fille qui ensorcèle le spectateur d'occasion, la bouche en quart de lune renversé. Les applaudissements crépitent.

     

    Le ciel est tout proche sous un chapiteau, les étoiles à portée de main. Des musiciens, une troupe de matelots de tous âges, des gréements chargé de bénévoles. Du coeur au ventre. Du rythme en diable, une sono bien en phase - le naufrage on s'y croirait - deux heures qui resteront gravées comme un tatouage de marin au long cours. Une fois de plus, le chapiteau d'"Une fois un cirque" réussit le miracle. Non sans peine...

     

    Les remerciements de Renée Pahud laissent transparaitre les blessures, les angoisses d'un navire mille fois menacé de couler ou de rester en cale sèche, Mais tellement de bonheur aussi et de joie juvénile. C'était hier soir la dernière de Nauphrasis 2007 à Confignon. Un enchantement. Bon vent pour la croisière qui les mènera quinze jours durant à Villars s/Glâne (les 2, 3 et 4 juillet), Neuchâtel (du 5 au 8 juillet) et à Orbe (du 10 au 13 juillet). Le détail sur www.unefoisuncirque.ch et les noms des artistes qui mériteraient tous d'être cités jusqu'au dernier moussaillon.

    A l'entrée Thibaud distribue le programme: "J'en n'ai plus!"


     

     

     

     

     

     

  • Communes: la carte qui dit tout (2)

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    Décidément, une image vaut mille mots. Observez donc cette carte de notre République et canton. Elle illustre le regroupement en cours des états-civils de nos 45 communes. Objectif plus que sept circonscriptions en 2009, où des professionnles seront capables de rédiger des actes de naissances ou d'origine sans faute et en bonne et due forme.

      

     

    Et pourquoi sept arrondissements? Et pas dix ou trois ou un? L'Office des poursuites et des faillites (placé lui sous la tutelle du canton) fut un temps régionalisé. Sans succès. Il est à nouveau centralisé.

     

    Notez que la même question se pose pour la sécurité civile, feu les secteurs de santé et d'action sociale, les arrondissements scolaires, para- et périscolaires, les secteurs de police, les problèmes de circulation, les relations transfrontalières, etc. Tous ses domaines de l'action publique s'organisent selon des géographies idoines.

     

    Voilà plus de quinze ans que la Protection civile, héritage bétonné de la guerre froide, a quitté le strict giron communal pour se regrouper en seize arrondissements selon une géographie propre. Actuellement les pompiers communaux sont fortement encouragés à collaborer pour faire face aux nouvelles obligations de surveillance 24h sur 24 et 365 jours par an que leur impose la nouvelle règlementation. La carte montre quatre secteurs.

     

    Quand à la carte scolaire qui fait débat en France, pour TF1, Genève c'est le paradis... ou presque!

     

    Bref tout ça pour dire qu'il est urgent que nos 137 magistrats communaux et quelque 800 municipaux se réveillent et redéfinissent le rôle des communes dans notre microcanton. Et qu'avant d'engager le chantier de la nouvelle Constitution, on ferait bien de réfléchir par grands chantiers institutionnels.