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Dimanches sans, sans, sans...

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co deux plus plluant commerce.jpgDimanches sans voiture, sans commerce, c'est le credo des Verts (et de quelques autres urbains qui n'ont qu'une envie: rétablir l'octroi). Sans culte ni messe, il y a belle lurette que les dimanches le sont. Aurons-nous bientôt droit (plutôt devoir) à des dimanche sans chauffage et sans Internet?... Ce serait cohérent avec le catéchisme écolo.

La planète (sa part occidentale) doit ralentir et redécouvrir la simplicité et la sobriété, tout le monde en convient. (Au passage, on remarquera que l'économie a normalement pour but une consommation spartiate des ressources et que c'est l'abondance des biens et des services dont certains sont quasi gratuits qui nous égare, mais qui a aussi permis aux classes laborieuses d'ici - comme on disait naguère - de goûter à un certain confort).

Sans chauffage le dimanche car de deux chose l'une.

En nous privant du courant nucléaire, nous forcerons la Suisse, le temps qu'elle s'adapte, à acheter de l'énergie à l'étranger. Même les Verts l'admettent qui donnent volontiers en exemple le canton de Genève, lequel ne s'approvisionne plus qu'en énergie renouvelable, nous assurent leurs Services industriels à grand coups de publicité payés par les consommateurs captifs que nous sommes encore. Or si la Suisse prélève une part accrue de l'énergie renouvelable produite en Europe. elle condamne les autres consommateurs à se contenter des autres sources d'énergie nucléaire, gazière, pétrolière et carbonifère. Bref, les Suisses se pareraient des plumes du paon arc-en-ciel sur le dos des étrangers. Belle solidarité!

Sans Internet le dimanche car de deux choses l'une.

Si l'on garde les magasins fermés le dimanche, on ne prendra pas sa voiture pour aller en France voisine ni non plus le tram ou le bus pour fréquenter les centres commerciaux ouverts tard tous les jours, y compris le dimanche, à Cornavin et à Cointrin et bientôt aux Eaux-Vives. On ne pianotera pas non plus sur son mobile ou sa tablette ni sur son pc pour surfer dans les allées virtuelles des magasins en ligne et y faire des emplettes sans frontière dans le secret de son chez soi.

L'ATE, dans son dernier magazine, explique par A+B qu'en achetant par internet ont sauve le climat. (cliquer pour l'agrandir sur le graphique ci-dessus que l'association Transport et Environnement a récupéré du l'Öko-Institut de Fribourg en Brisgau). Caroline Baglinger ajoute un bémol. Si le T-shirt est fabriqué en Inde,  il "emmagasinera" beaucoup de CO2 que s'il sort d'une usine d'Espagne ou de Suisse. (A ma connaissance, transporter le coton ou le T-shirt c'est la même chose et les pays du sud ont aussi le droit d'exporter des produits finis, non?). Elle ajoute la rengaine des achats locaux. je prétends que des urbains qui vont en campagne dans une ferme dégagent plus de CO2 que si le paysan descend au marché en ville ou livre à domicile des commandes saisies par Internet....)

 

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