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Le vert contre le réchauffement climatique

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nord vert nasa.jpgL'hiver est précoce cette année et promet déjà un bel enneigement. Même le Salève s'est coiffé de blanc du côté des Pitons.

Les météorologues, scientifiques rigoureux, avouent leur impuissance à prédire le cours du temps au-delà de dix jours. Un hiver glacial, comme le dernier fut tempéré, ça se joue à 50-50 affirment-ils au 20 Heures, ici et là.

The Economist nous explique cette semaine que des chercheurs ont compris pourquoi le réchauffement climatique s'est atténué ou ralenti ces trois dernières années.

C'est, dit l'article, à cause de la verdure qui colonise les terres du nord, autant d'activités chlorophyllienne en plus qui absorberait une part non négligeable, mais négligée jusque là, de CO2 que notre civilisation continue de cracher plus que de raison. Raisons de scientifiques qui prédisent (sans émettre le moindre doute, du moins la presse qui les relaient et l'opinion qui aiment les idées simples) qu'au tempo actuel, l'enfer calorique sur terre est assuré entre 2050 et 2100.

Au fait, a-t-on calculé l'impact sur le réchauffement, de la prolifération du plancton également absorbeur de CO2? Et celui plus modeste - encore que - des dérobées, ces ensemencements avec de savants mélanges  herbagers des champs après la récolte et de la culture sans labour (dont Agri, cette semaine, tire un bilan positif à Genève)?

La peur demeure. Car tout ce carbone fixé dans le vert finira bien par retourner à l'air libre. En plus, si la température s'élève au nord, le gel qui tient prisonnier le méthane dans les marais des toundras pourrait bien nous réserver une mauvaise surprise.

Bref, il faut maintenir la garde haute et réduire nos émissions de gaz à effet de serre.

Mais une peur jaune plus grande encore terrasse le pays. La fission de l'atome a fait moins de victimes que d'autres risques vécus aux quotidiens (à commencer par le tabagisme, l'alcool, les excès de vitesse et autres excès dont quelques-uns sont coutumiers au frais de tous). La peur jaune encrasse grave les méninges de mes contemporains, dont la culture scientifique n'est pas toujours évidente.

Comme on sait, tous les accidents nucléaires sont liés à des choix humains plus que discutables, à une prise de risques excessives. C'est notamment le cas à Fukushima, où l'explosion est due au défaut de refroidissement du système en raison d'un tsunami qui a noyé les multiples pompes installées à cet effet... à deux pas de l'océan et donc en zone inondable.

Comme on sait aussi, la mauvaise rentabilité actuelle des centrales (pas seulement nucléaires mais aussi hydrauliques) est due à l'excès de production en raison d'une politique de subventionnement excessive des énergies solaires et éoliennes, d'une conjoncture molle (malheureusement) mais aussi toujours moins gourmande (heureusement). Le fait qu'il faille subventionner les barrages hydroélectrique pour les maintenir à flot dit bien l'absurdité des politiques énergétiques.

Au demeurant, à quoi bon décider la fermeture politique des centrales, continuons à faire respecter les normes de sécurité et laissons à leurs propriétaires le soin de tirer la prise puisqu'ils perdent de l'argent. 

 

 

 

Commentaires

  • Noel 55 ,le 25 fêté en manches courtes ,le föhn était de la partie

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