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Shai est-il l'ami de Robert?

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shai_agassi.jpg"Shai Agassi l'homme qui veut débarrasser la planète de la voiture à essence" titre Géo (élu magazine de l'année 2008), dans son édition de janvier 2009 (un an après un article dans Wired). Shai doit être l'ami de Robert Cramer, me dis-je en démarrant la lecture de cette story (Lire aussi un article paru dans Le Temps).

Shai est un informaticien israélien de haut vol, numéro deux de l'Allemand SAP, leader des logiciels de gestion d'entreprise, il rêvait d'en devenir le numéro un. Il s'est fait souffler le poste. Quelques mois avant - on est en 2005 - avec les Young Global Leaders, la crème des jeunes patrons inventifs, réunis en conclave à Davos, il fait le serment, raconte Armelle Vincent, de trouver les moyens de faire du monde, d'ici 2020, "un endroit meilleur" (a better place).

Shai s'attaque au CO2 et parie sur la voiture électrique. Son truc, c'est l'échange du bloc batterie, automatiquement et en moins de 5 minutes dans de nouvelles stations service ad hoc, histoire de courber le point faible des voitures électriques, l'autonomie. Le patron de Renault est séduit. Top là, dit Ghosn. Dans le monde de l'entreprise, on sait se donner les moyens des ses ambitions.

Shai Agassi a déjà quitté SAP et basculé en mode start-up. Il a créé Better Place, a levé 200 millions de dollars. Il a imauguré sa première station de recharge le 8 décembre en Israël, qui sera le pays test de sa nouvelle aventure. Déjà le Danemark, l'Australie, la Californie (et ici) ont signé avec le millionnaire israélien. Le Québec est sur les rangs. Le Portugal courtise Renault.

Et la Suisse et Genève? La voiture électrique n'y trouverait-elle pas des investisseurs? Le problème c'est que Robert Cramer qui ne conduit pas n'a pas intégré le transport individuel dans son projet d'agglo.  Robert sera-t-il copain de Shai? Pourquoi Genève ne figure-t-elle pas dans ce palmarès? La Ville est-elle trop petite?

A propos de l'avenir de la voiture électrique, on lira avec intérêt cette article du 1er janvier sur www.moteurnature.com et cette aventure du constructeur suisse Mindset (ici et )

Commentaires

  • L'idée est effectivement géniale. Du genre oeuf de Colomb, encore fallait-il y penser. Le piano de Grock à l'envers. Les Young Global Leaders sont par ailleurs un phénomène tout à fait passionnant, dont sont issus quelques jeunes dirigeants de pays émergents, qui mériterait une bonne enquête avant que quelques excités crient une fois de plus au complot universel.
    Amitiés et meilleurs voeux

  • @ Philippe
    Concernant les Young Global Leaders voici ce que The Sunday Telegraph", écrivait en 2005:
    "Ce n’est pas sans fierté que le Forum économique mondial de Davos nous a présenté ses futures élites, les young global leaders, ces jeunes dirigeants mondiaux qui "ensemble bâtiront un avenir meilleur" pour la planète. Mais qui sont donc ces jeunes et brillants espoirs ? Consultons la liste, tiens, et… mais, attendez voir, certains de ces noms semblent, disons, familiers. Ça ne serait pas Jonathan Soros, le fils du milliardaire George Soros ? Ouaip. Et Miguel Forbes ? Mais oui, c’est le rejeton de la famille du magazine Forbes. Il y a aussi Aditya Mittal, le fils de 28 ans de Lakshmi Mittal, le baron de l’acier. Tony O’Reilly junior, héritier de sir Anthony, le magnat irlandais. Et Aerin Lauder, petite-fille de la légendaire Estée Lauder. Dans ce catalogue des étoiles montantes, on retrouve encore Nathaniel Rothschild, qui a réussi à gonfler les multi millions de papa, lord Rothschild, grâce à ses propres talents de magicien de la finance. Sans parler des bambins de diverses majestés en Norvège, en Suède et aux Pays-Bas. Mais qui sont les arbitres qui ont veillé à ce que tout ça reste en famille ? Entre autres, Arthur O. Sulzberger, directeur du New York Times, qui a hérité du boulot de son cher père, et James Murdoch, de BSkyB, qui… ah, bref."

  • Shai est il un ami de Robert ? Je ne sais pas, mais de toutes évidences Shai est très malvenus chez « les Verts ».

    Il ne faut pas oublier que derrière le slogan simpliste de « pastèque », vert dehors rouge dedans, se cache certaines vérités. Il suffit d’examiner le curriculum de la plupart des leaders «verts » pour s’en rendre compte.

    Tout ce qui est « individuel » suscite la méfiance chez ces gens, car sur le thème porteur de l’environnement c’est avant tout nos comportement qu’ils souhaitent modeler. Eradiquer le transport individuel est donc un objectif stratégique, et en cela il serait inacceptable de perdre l’argument de la pollution. D’ailleurs ils ont déjà toute une batterie de fausses bonnes raisons pour rejeter tout projets de voiture électrique : Utilisations de la place en ville, danger pour les piétons, pollution par usure des pneus etc…

    De plus qui est ce jeune entrepreneur libéral qui leur fauche l’herbe sous les pieds avec des solutions constructives plutôt que de défiler aux manifs de greenpeace… Inacceptable !

    AF

  • Charly, dans le lot, il y a effectivement des gosses de riches, mais plutôt ceux qui se bougent que ceux qui se contentent de dilapider l'argent de papa. Et puis aussi, comme je le disais, des jeunes sortis du rang et qui se créent là un réseau de relations en béton, sans compter que ce club est mondial. Pour côtoyer quelques personnes travaillant avec, il semble qu'il s'y développe une réflexion sur l'éthique. Et je préfère des dirigeants économiques de stature mondiale avec éthique que sans...

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