Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : adam

  • Home sans hommes! Qui fait-on disparaître en premier: les riches ou les pauvres?

    Imprimer

    PS: Je reprends la plume au petit matin. Pour remercier les internautes qui ont laissé un commentaire et pour ajouter - les agnostiques dussent-ils en souffrir - que Dieu qui fit l'homme, selon certaine tradition, s'est même fait homme selon celle qui fit l'Occident. Bonne réflexion et bon samedi. Pour ma part, je pars en course du conseil municipal de Bardonnex.

    home arthus bertrand.jpgJ'ai donc regardé "Home" - 181 pays le diffusent (la nouvelle religion DD - développement durable - dépasse l'audience du pape). Et ai failli couper le son. Heureusement, les cinq dernières minutes de ce magazine sur écran glacé au "Parfum d'Adam" font tomber une perle d'optimisme dans un sahara de préchi-prêcha. C'est comme notre Sainte Adèle: "vue du ciel", la nature est belle, équilibrée, généreuse, depuis des millénaires. Soudain, l'homme découvrit l'agriculture, puis le pétrole. Et la terre fut en grand danger.  80% des ressources sont consommées par 20% des hommes.

    Aucune issue bien sûr dans cette xème analyse de la fringale fautive de l'homme blanc. Le solaire peut-être, les éoliennes si belles, le serpent de mer à houle, l'enfouissement du carbone. "Nous avons les moyens de sauver la terre, qu'attendons-nous?" Les dépenses militaires sont douze fois plus grandes que l'aide au développement. Le problème, c'est que l'aide au développement telle que nous la pratiquons depuis un demi-siècle n'a guère été plus efficace que les dépenses militaires.

    Quel orgueil, quelle prétention, quel aveuglement. Reste les images, superbe cinérama sans aucune imagination scénique. La prochaine fois, je coupe le son. Et j'attends la solution finale.

    Pour ceux qui ne l'aurait pas vu, c'est ici. Le plus drôle, c'est l'intro et toutes ces entreprises du luxe qui se prennent pour des étoiles...

  • ROC contre DD: match presque nul

    Imprimer

    Pour rester dans l'environnement de la baignoire, il s'agit pour lidéologue de jeter avec l'eau du bain progrès croissance et développement, Adam Smith, Marx et tous ceux qui ont voulu conjuguer bonheur et accaparement pour promouvoir une société de la frugalité heureuse telle celle que l'Equateur a inscrite dans sa constitution, que le sous-commandant Marcos défend et que le président Morales met en oeuvre en Bolivie.

    A la question: comment faire en Europe, avec quelle gouvernance? Avez-vous des solutions concrètes qui sortent des formules de la séduction?, il n'y eut aucune réponse.

    Ce qui n'a pas empêcher les adeptes du pape de la décroissance d'applaudir un  discours à la limite de la forfanterie.

    Sur la feuille d'invitation à la soirée organisée par le Réseau objedction de croissance, l'Association des étudiants en science politique et relations internationales et écoattitude, il était écrit: L'Université est étrangère à l'organisatin de cette manifestation. Les bonnes formules du professeur Latouche ont sans doute fait rire la salle - c'est la lutte du pot de terre contre le pot de vin - mais n'étaient en effet pas vfraiment à la hauteur d'une réflexion académique qui s'est de surcroît confinée à un diagnostic archi-connu très sanglot de l'homme blanc.

     

    A lire sur le même sujet l'avis de Pierre Losio, vert de rage ou en vert et contre tout.

    DSC04937.JPG"Le monde est un peu comme une salle de bain dont la baignoire déborde. L'ingénieur Püttgen nous propose une serpillère très sophistiquée. Moi je propose de fermer le robinet."

    "C'est la première fois qu'on me compare à une serpillère" a remarqué un brin agacé le professeur Püttgen. Le directeur de l'Energy Center de l'EPFL défend un développement durable (DD) et croit que la Suisse pourra revenir d'ici la fin du siècle à sa consommation d'énergie par habitant qui était le sien en 1962: 2000 watts par habitant.

    Le fermeur de robinet, c'est l'idole des décroissants, Serge Latouche, professeur émérite de Paris Sud, directeur du Groupe de recherche en anthropologie, épistémologie et économie de la pauvreté et auteur d'un ouvrage qui résume le propos qu'il a tenu ce soir à Uni Mail devant un auditoire comble: "De la décolonisation de l'imaginaire économique à la construction d'une société alternative".

  • Trois milliards d'êtres humains en trop!

    Imprimer

    "Il faut ramener la population mondiale à trois milliards d'habitants." Philippe Roch ne manque pas une occasion pour se faire remarquer. Dommage qu'Aline Bachofner ne pousse pas l'ancien patron de l'Office fédéral de l'environnement dans ses derniers retranchements en lui demandant comment atteindre cet objectif.

     

    La rédactrice en chef de la nouvelle Vie protestante se contente d'une réponse acceptable, presque politiquement correcte. L'ancien directeur du WWF suisse défend un rigoureux contrôle des naissances. A la Chinoise? Ou pire peut-être, à la façon du temple solaire? L'écologiste ne doute pas d'une prochaine catastrophe biologique: "Si nous ne nous attelons pas à ce contrôle, la nature s'en chargera. La grippe aviaire pourrait bien faire trois milliards de morts, cela n'aurait rien d'exceptionnel."

     

    Notre néo-malthusianiste "glocal" prend-il ses délires mystiques pour la réalité? Comment Philippe Roch peut-il être aussi certain que la nature va autoréguler le genre humain. Doù tient-il le chiffre de trois milliards de victimes de la grippe aviaire? Pourquoi pas deux ou quatre ou sept? D'où lui vient cette réflexion fondamentaliste et foncièrement pessimiste d'un trop plein d'humains? Par quel miracle, une politique active de décroissance démocgraphique nous permettrait-elle d'échapper à une épidémie?

     

    Si le Genevois retiré dans sa campagne de Russin n'était pas le pacifiste que l'on sait, on le verrait à la tête de ce commando de fondamentalistes qui décide de répandre la variole dans les bidonvilles brésiliens pour éliminer les pauvres en surnombre. Ne riez pas, c'est la trame du roman à succès de Jean-Christophe Rufin, Le parfum d'Adam.

     

    Après le halte à la croissance, le thème de la décroissance séduit les écologistes et celui de la décroissance démographique en particulier. Sur le net, on trouve notamment un manifeste pour la décroissance démographique rédigé par deux doctorants en philosophie de Montpellier : Michaël Achilli et Cyril Arnaud et sur le même site ce graphique éloquent en effet.