Une mienne amie envoie un courriel collectif avec un texte de la meilleure veine chrétienne. Et ceux qui n'y croit pas ou plus en ce Dieu créateur, tout puissant et vengeur, devenu par son incarnation en un fils unique - blanc, sémite et bien sous tout rapport - infiniment faible, pauvre, miséricordieux et dont le royaume n'est pas de ce monde?
Et ceux qui voient la voie du salut ailleurs, dans la philosophie, l'Olympe, le soleil, la nature, le football? Et ceux qui ne voient rien qu'un mariage, certes complexe et merveilleux, d'atomes, tous confis de gluons et de muons et d'autres particules qu'on traque ici à Genève et gouvernés par le hasard et la nécessité? Par quoi d'autre sinon? Les grandes pandémies sont des révélateurs extraordinaires de l'âme humaine.