Confinés, sidérés, timorés, nous voilà déconfits.
Nous allons donc gentiment passer au stade du masque obligatoire. Certes ce n'est pas la panacée, mais ça rassure. Et ceux qui n'en porte pas sont facilement repérable. Certes d'aucuns se croiront en sécurité et risqueront de baisser la garde sur le lavage des mains et la distance sanitaire, mais la plupart ont compris que ces deux commandements d'une hygiène minimale sont, dans l'attente d'un vaccin, la seule façon de confiner le virus et de recommencer à travailler, à étudier, à faire du sport, à aller au cinéma et au théâtre et même à se donner du bon temps car les régions où le tourisme nourrit les gens ont aussi le besoin de travailler. Et nous de grand air.
On fera salle comble, bureaux et écoles plein.e.s quand un siège sur deux ou sur trois sera occupé.