La première question que Le Matin dimanche pose à la co-maire de Genève est: allez-vous démissioner? Non, répond évidemment Sandrine Salerno, qui s'en prend à la presse et à la droite. Réaction normale du malade qui casse le thermomètre de peur d'y lire sa fièvre.
Pour Daniel Zappelli même topo. Ses quatre adjoints démissionnent. Lui demeure à la barre et va réfléchir - seul? - au pourquoi du comment il en est arrivé là. Interrogés, les internautes de la Tribune penchent clairement pour la démission du procureur général. Ce ne serait plus qu'une question d'heure bruissent les murs de la République.
Surfant sur la vague, Mauro Poggia s'en prend au mode de désignation des juges et des procureurs - qui sauf le PG - ne sont plus élus par le peuple. Fausse piste Monsieur l'opportuniste! Quand à Salerno, c'est mon confrère, Olivier Francey qui pose sur son blog une série de questions pertinentes.
Quatre démissions. Rien que ça! Imagine-t-on le la démission de quatre Conseillers d'Etat ou de quatre des co-maires de Genève? On me rétorquera que les premiers procureurs dont la démission collective fait éclater au grand jour la crise qui mine le parquet ne mettent pas le pouvoir judiciaire en cause. Peut-être. Et que seul Zappelli a été élu par le peuple.
A Dieu Steve Jobs? Pourquoi meurt-on à tout âge? Pourquoi certains passent-ils le cap du siècle comme l'inénnarable Jean de Tolédo dont la vitalité étonne et ravit? La question reste un mystère au-delà des raisons scientifiques qui permettent de démonter un peu les mécanismes fonctionnels de ce qu'on appelle la vie, sans que l'on ne sache non plus ce qu'elle est.