Ainsi le New York Times devrait diffuser directement des articles sur Facebook et recevoir en contrepartie une part de la manne publicitaire que le partenariat entre le plus grand réseau du monde et l'un des plus prestigieux journaux du monde devrait générer.
Snapchat a anticipé le nouveau marché de quelques semaines en créant Schnapchat Discover, qui relaye des news taillées sur mesure pour ce nouveau venu dans le monde bouillonnant des réseaux et qui captive les jeunes.
Il paraît que 80% des jeunes Américains s'informent via les réseaux sociaux et ne les quittent plus. Facebook est comme Windows le fut pour leur papa, un ogre incontournable. Les éditeurs qui espéraient troquer leurs rotatives contre des sites internet pourraient déjà devoir réviser leur plan.
A quoi bon entretenir des sites internet ou des blogs à grand frais si Facebook fait le travail gratuitement et en plus promet de partager les bénéfices? Les rédactions auraient peut-être mieux à faire en pactiser avec Snapchat, Facebook, Twitter ou Google + Pinterest et les autres qui vont suivre.
Le séisme FB-NY, s'il a lieu, promet de sacrés répliques. Comment résister et capter durablement des abonnés fidèles? Vaste question!