Un Genevois émigré en Espagne me tient informé de la saga catalano-espagnole, une histoire pas tout à fait donquichottesque quoique l'indépendance comme la nation soient des chimères du XIXe siècle.
"Les Espagnols sont des gens formidables, mais comme le disait un ami, amené à s'occuper (lui aussi pour meubler une retraite, hélas trop courte) de travailleurs immigrés en Andalousie, ils sont (je le cite, il était dans mon modeste salon, il cherchait son adjectif) "un peu... bourrus".
"Et lorsque j'invoque les mânes de Vaclav Havel, je me heurte à la réponse "oui, mais ici,c'est pas la même chose". Réponse à peu près aussi intelligente que celle-ci, servie en d'autres circonstances: "c'est la faute à l'informatique": en Suisse, je ne sais pas, mais ici, on me l'a encore invoquée il n'y a pas longtemps."
Cette réflexion, qui pourrait alimenter un blog lui ai-je suggéré, vaut bien une répons. Que voici: