Alerte, les Chinois traquent nos vélos. C'est un peu le fond et le ton de l'enquête publiée en première page du Tages Anzeiger ce matin. En cause, la société O-Bike qui, comme son nom ne l'indique pas, est une filiale d'Alibaba, l'Amazon chinois, un mastodonte de la vente en ligne mais aussi de bien d'autres services dans l'empire du milieu et ailleurs aussi.
Or donc O-Bike a déployé ses vélos en libre service dans la capitale économique de notre petit pays. Comme dans bientôt 200 autres métropoles du monde. Mais pas encore à Genève malgré que nous sommes, n'est-ce pas, La Capitale des organisations internationales.
Prolèmes, le prêt du vélo qui s'opère très simplement en quelques clics via l'ordiphone de chacun, génère toute une série de données qui vont aussitôt se nicher du côté de Pékin ou de Shanghai, bref pas dans nos bunkers suisses à nous.